Chargement...
Chargement...

Le Musée de Bordeaux et la musique, 1783-1793


15,00 €
Chargement...
Livraison à partir de 0,01 €
-5 % Retrait en magasin avec la carte Mollat
en savoir plus

Résumé

Au XVIIIe siècle, apparaissent en France des académies de musique s'inscrivant dans l'éclectisme disciplinaire des Lumières et dans l'affirmation de l'union de la raison et de la sensibilité portée par l'esprit encyclopédique. Etudie le cas du Musée de Bordeaux à travers les archives concernant les programmes des concerts. ©Electre 2024

Considéré par les historiens des Lumières comme symptomatique de l'aspiration à un renouvellement des formes de sociabilité savante à la fin de l'Ancien Régime, le «mouvement muséen» se distingue du réseau académique par la place qu'il accorde à la musique. À Bordeaux surtout, où l'intendant Dupré de Saint Maur, fondateur du Musée, proclame sa volonté d'«étendre ce qui est borné et [de] rendre communes les richesses du petit nombre», l'entreprise muséenne rencontre un franc succès et rassemble rapidement cent cinquante sociétaires, recrutés dans une population traditionnellement éloignée des sociétés académiques. En oeuvrant dans l'esprit de l'Encyclopédie à la réunion des arts et des sciences, les grands armateurs, les négociants et les officiers de finance nobles dont les cotisations finançaient le Musée n'avaient peut-être pas pour projet initial de fonder une société musicale que son activité exceptionnelle rend attractive auprès de nombreux musiciens professionnels.

Pourtant, le Musée de Bordeaux peut être considéré comme une véritable société de concerts dont l'activité est dirigée par le violoncelliste amateur Hector Barrère et le compositeur Franz Beck. Dans les séances publiques organisées par et pour les sociétaires, quarante entre 1783 et 1792, et dans les concerts «à bénéfice» très nombreux qui favorisent le séjour d'artistes venus de la capitale, l'on joue régulièrement les symphonies de Haydn les plus récentes, on chante les airs de Gluck et de Piccinni composés pour l'Opéra, et l'on peut entendre des musiciens aussi renommés que le corniste Giovanni Punto ou des musiciens très jeunes, promis à une carrière internationale, comme le violoniste Pierre Rode et le chanteur Pierre Garat.

Exceptionnel, le Musée de Bordeaux l'est, sans aucun doute, par l'ampleur du fonds d'archives conservé, qui permet - fait unique au XVIIIe siècle - de saisir dans le détail le fonctionnement d'une organisation de concert: c'est là le sujet de la première partie de ce livre. Une deuxième partie porte l'attention sur les liens divers que le Musée entretient avec la ville. La troisième partie est consacrée à l'analyse des programmes des concerts. En annexe, les programmes musicaux des quarante séances publiques qui eurent lieu de 1783 à 1792 sont donnés intégralement d'après les normes du RPCF (Répertoire des Programmes de Concert en France).

Fiche Technique

Paru le : 18/01/2006

Thématique : Histoire de la musique, Essais Histoire de la musique

Auteur(s) : Non précisé.

Éditeur(s) : Presses universitaires de Rouen et du Havre

Collection(s) : Non précisé.

Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Patrick Taïeb - Editeur scientifique (ou intellectuel) : Jean Gribenski - Editeur scientifique (ou intellectuel) : Natalie Morel Borotra

Série(s) : Non précisé.

ISBN : Non précisé.

EAN13 : 9782877754040

Reliure : Broché

Pages : 239

Hauteur: 24.0 cm / Largeur 19.0 cm


Poids: 424 g