Évocation romanesque de l'exil brésilien de S. Zweig et des derniers jours qu'il passa avec sa femme, de septembre 1941 à février 1942, date du suicide du couple.



Septembre 1941, Stefan Zweig, fuyant le nazisme, pose ses valises à Pétropolis, près de Rio. Il pense avoir trouvé la paix. Un dimanche de février 1942, il choisira de disparaître avec Lotte, sa jeune épouse, au milieu des convulsions de l'Histoire. « On n'échappe pas à ses démons », avait présagé Zweig deux ans plus tôt. Mois après mois, Laurent Seksik fait le récit de la vie de l'humaniste autrichien et de sa femme, au plus douloureux de l'exil. Il raconte la plongée vers l'abîme, depuis le débarquement soulagé et heureux sur la terre d'asile brésilienne, jusqu'au dernier acte de la tragédie d'un homme.

Une audacieuse quête de vérité sur l'essence d'un écrivain et de son œuvre tout autant qu'histoire d'une bouleversante passion amoureuse, le roman sonde les tréfonds d'une âme sombre, puise dans la bile noire pour saisir un irrémédiable. Il nous entraîne à la croisée des destins d'une femme, éprise jusqu'au sacrifice ultime, et d'un homme qui éprouva la clarté et les ténèbres du monde.


Laurent Seksik est écrivain et médecin. Ses trois romans, Les mauvaises pensées, La folle histoire, La consultation sont parus chez Lattès. Il a publié, en 2008, une biographie d'Albert Einstein (Gallimard Folio).


Photographie : Sandrine Roudeix©flammarion