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Manon Fargetton - Ce que prend la mer

La mélodie des secrets et le souffle de l'Écosse
Publié le 14/10/2025
À l'occasion de l'édition 2025 du festival "Le Livre sur la Place" à Nancy, Manon Fargetton vous présente son ouvrage "Ce que prend la mer" aux éditions Héloïse d'Ormesson. Rentrée littéraire automne 2025.
Manon Fargetton, avec son roman "Ce que prend la mer", nous entraîne sur les traces d’un passé enfoui, entre la Normandie et les terres sauvages de l’Écosse. L’histoire débute avec Maxine, confrontée à l’AVC de son père, un violoncelliste de renommée internationale, et à la nécessité de vider sa maison. Cette cabane, perchée sur les dunes normandes et menacée par l’érosion, est un lieu de souvenirs lointains pour Maxine, qui ne l’a pas visitée depuis quinze ans. C’est là, en rangeant les affaires de son père, qu’elle tombe sur une série de photographies mystérieuses. Elles montrent un homme jeune, jouant du violoncelle sur une falaise écossaise, entouré de femmes dansantes. Intriguée et sans réponses, elle décide de remonter le fil de ces images.

Ce voyage dans le passé est une plongée dans la première histoire d’amour de son père, une relation qui a profondément marqué l'homme qu'il est devenu et qui a eu des répercussions sur la vie de Maxine. L’autrice révèle que l’idée du livre est née de cette image forte : un violoniste sur une falaise, jouant face à l’océan. En quête du lieu idéal, elle a jeté son dévolu sur l’île écossaise de Seil, un endroit qui, avec ses anciennes carrières d’ardoise abandonnées, est devenu un personnage à part entière du récit.

L’Écosse, avec ses paysages accidentés et sa lumière changeante, offre un cadre idéal à cette exploration. L’autrice, elle-même très attachée à la mer depuis son enfance à Saint-Malo, a insufflé dans le livre sa fascination pour la puissance de la nature. Dans "Ce que prend la mer", elle donne d'ailleurs la parole à l'île elle-même. Cette voix narrative, omniprésente, raconte l’histoire de ses habitants, des tempêtes passées et des carrières inondées. L'île témoigne du passage du temps, offrant à Manon Fargetton une liberté narrative totale pour explorer différentes époques. Le roman devient ainsi une ode à la nature qui reprend ses droits, sur la construction humaine comme sur l'existence des hommes.


Bibliographie