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À l'occasion de l'édition 2025 du Festival Hypermondes, Nicolas Martin vous présente son ouvrage "Dans ma maison sous terre" aux éditions Esquif. Rentrée littéraire automne 2025.
Dans cette nouvelle poignante de cinquante pages, "Dans ma maison sous terre", Nicolas Martin nous plonge dans l'histoire de Joseph et de son grand-père, Jonas, le dernier mineur à vivre dans une mine abandonnée. Alors que Jonas s'apprête à mourir, il confie à son petit-fils les raisons de son attachement indéfectible à ce territoire déserté. L'auteur utilise cette trame narrative pour tisser une allégorie sur le sacrifice des mineurs et l'abandon de ces territoires par la société. Il met en lumière l'intrication de l'intime et du politique.
Nicolas Martin s'intéresse à l'histoire des luttes syndicales minières, et plus particulièrement à leur efficacité. Il souligne la force de ces travailleurs, forgée par des conditions de vie extrêmes, qui leur a permis de renverser les rapports de force face aux pouvoirs publics. L'écrivain fait le parallèle entre ces luttes passées et les défis socio-politiques d'aujourd'hui, soulignant comment cet imaginaire de la résistance peut être une source d'inspiration. Pour l'écrivain, le monde des mines est aussi un lieu d'une riche mythologie, où les frontières entre le réel et le fantastique s'estompent. Il s'inspire de ses propres voyages, notamment en Bolivie dans les mines de Potosí, pour donner corps à cette atmosphère à la fois sombre et mystique. Il y a découvert l'histoire du Cerro Rico, la "montagne riche", qui a subventionné la couronne d'Espagne au prix de millions de vies, mais aussi le syncrétisme religieux des mineurs, qui ont adapté le catholicisme à leurs propres croyances ancestrales. L'oralité joue un rôle crucial dans le récit.
L'écrivain explique avoir retranscrit les derniers mots de Jonas dans un style qui rappelle celui de son propre grand-père agriculteur auvergnat, Joseph. Il souligne l'importance de cette transmission orale, qui véhicule une culture et des légendes. Pour elle, cette histoire est un hommage à ses grands-parents, des gens humbles et simples qui lui ont transmis l'essentiel : une humanité et une foi mystique, bien plus que ses grands-parents bourgeois. Le titre même de la nouvelle est un hommage inconscient à un roman de Chloé Delaume, dont le livre a marqué l'écrivain.