Omar Youssef Souleimane, poète et journaliste syrien naturalisé français, revient sur son parcours d'exilé. Ayant fui la dictature de Bachar Al-Assad en 2012, il a trouvé en France la liberté et la protection. Cette expérience de vie l'amène à défendre avec conviction les valeurs de la laïcité et des droits de l'homme, tout en étant témoin de la montée de l'islamisme dans son pays d'adoption.
Son livre, "Les complices du mal", est une enquête sur les alliances entre des militants islamistes et des partis politiques français. Pour cela, l'auteur a infiltré des rassemblements et analysé des interventions médiatiques, notamment celles de la chaîne Al Jazeera. Il met en lumière une complicité toxique qu'il estime motivée par des intérêts politiques et électoraux. L'auteur évoque l'antisémitisme comme un point de convergence pour ces mouvements. Il le décrit comme profondément ancré dans le monde arabo-musulman en raison de l'instrumentalisation politique et religieuse.
Il souligne comment cette haine est réactivée en France, en particulier après le 7 octobre 2023. Selon l'auteur, cette date a catalysé le rapprochement entre certains militants islamistes et LFI, la cause palestinienne devenant un levier commun. Il critique le revirement idéologique de Jean-Luc Mélenchon sur la laïcité et l'islam, y voyant une stratégie pour gagner le vote de l'électorat musulman.
Une partie importante de la discussion est consacrée à Rima Hassan, figure médiatique et politique de LFI.
En conclusion, l'auteur exprime sa préoccupation quant aux conséquences de ces alliances pour la démocratie et la cohésion sociale en France. Il met en garde contre une montée des extrêmes et espère que la "majorité silencieuse" de la population saura s'opposer à cette dynamique.