Pierre Boisson nous entraîne dans une enquête littéraire et humaine passionnante, née de la découverte fortuite d'un livre : "Écarlate" de Christine Pawlowska. L'ouvrage, paru au Mercure de France en 1974, le transperce par sa violence et sa poésie. Pourtant, malgré des critiques élogieuses à sa sortie, Christine Pawlowska est tombée dans l'oubli, contrastant avec le destin d'Annie Ernaux, dont le premier roman parut la même année.

L'enquête de Pierre Boisson est pleine de rebondissements. Il découvre la mort violente et prématurée de Christine Pawlowska et le magnétisme qu'elle continue d'exercer sur ses proches. Ses rencontres avec ses enfants et amis révèlent l'empreinte indélébile qu'elle a laissée, comme en témoigne la remise d'une enveloppe scellée par son fils, contenant des affaires personnelles.

Pierre Boisson comprend que l'écriture d'"Écarlate" fut une tentative de démêler les violences subies par Christine Pawlowska. L'écriture était pour elle une thérapie, mais aussi un empêchement. Bien qu'elle ait cessé de publier, elle a continué à écrire. Le livre de Pierre Boisson explore ce que l'écriture peut faire à ceux qui s'y adonnent, comparant Christine Pawlowska à des poétesses telles que Sylvia Plath.

Le titre "Flammes, volcan, tempête", tiré d'une phrase d'"Écarlate", symbolise la personnalité de Christine : un charisme foudroyant, à la fois lumière et force destructrice. Cette enquête minutieuse permet à l'auteur de redonner une voix et un visage à cette figure oubliée de la littérature.