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Un coup de coeur de Mollat
Le Prince des Bigots
Doublement héritier des Bourbons - par ses grand-père Louis XV et Philippe V d'Espagne -Ferdinand, Infant de Parme, est promis dès son plus jeune âge à un avenir des plus éclairé.
Ses parents et tout particulièrement sa mère Louise Elisabeth, souhaitent qu'il devienne le Prince des philosophes tant attendu par l'ensemble des cercles intellectuels d'Europe.
Ils font appel à Auguste de Keralio et à l'abbé de Condillac, tous deux intimes des philosophes et des encyclopédistes – tel Diderot - pour se charger de son éducation.
Les deux précepteurs sont persuadés de la justesse de leur méthode d'éducation et en oublient l'âge précoce de leur élève qui n'a alors que 6 ans.
L'objectif est certes d'en faire un homme érudit, mais en même temps de préserver le duché de Parme de l'influence des autorités religieuses, afin que celui-ci garde son identité.
Ne peut-on pas reprendre la citation de Leibniz : « l'éducation peut tout, même faire danser les ours ? » Ferdinand va-t-il acquérir les connaissances tant escomptées par ses maîtres et surtout les mettre en pratique …
A travers cette biographie, Elisabeth Badinter nous amène à réfléchir et à nous poser des questions sur le rôle de l'éducation. Est-ce que la condition sociale de l'homme fait tout ? L'éducation peut-elle à elle seule construire un homme ? Peut-on éduquer un homme contre sa nature ? Un homme est-il le reflet de son éducation ?
Par le biais d'anecdotes et de correspondances épistolaires tirées de l'époque, Elisabeth Badinter montre le décalage entre la rigidité des pratiques éducatives reçues par le Prince de Parme et ses penchants pour la bigoterie. Des détails pleins d'esprit qui font sourire. Une biographie courte et plaisante.
L'objectif est certes d'en faire un homme érudit, mais en même temps de préserver le duché de Parme de l'influence des autorités religieuses, afin que celui-ci garde son identité.
Ne peut-on pas reprendre la citation de Leibniz : « l'éducation peut tout, même faire danser les ours ? » Ferdinand va-t-il acquérir les connaissances tant escomptées par ses maîtres et surtout les mettre en pratique …
A travers cette biographie, Elisabeth Badinter nous amène à réfléchir et à nous poser des questions sur le rôle de l'éducation. Est-ce que la condition sociale de l'homme fait tout ? L'éducation peut-elle à elle seule construire un homme ? Peut-on éduquer un homme contre sa nature ? Un homme est-il le reflet de son éducation ?
Par le biais d'anecdotes et de correspondances épistolaires tirées de l'époque, Elisabeth Badinter montre le décalage entre la rigidité des pratiques éducatives reçues par le Prince de Parme et ses penchants pour la bigoterie. Des détails pleins d'esprit qui font sourire. Une biographie courte et plaisante.