Un coup de coeur de Mollat
Déjà remarqué pour le talentueux Betty blues en 2003 (prix du premier album à Angoulême), Renaud
Dillis aborde avec Mélodie au crépuscule
une bande dessinée animalière pétillante et mélodieuse , rendant ainsi
hommage à un guitariste virtuose et improvisateur de génie :
« Cette histoire est une sorte d'hommage que
je voulais rendre à Django Reinhardt à ma manière, précise l'auteur, c'est-à-dire en prenant un côté
volontairement conte, m'attachant davantage sur certains aspects du personnage
(incarné ici en Tchavolo Naguine) atypique,
rêveur, curieux, un brin illuminé, à la fois en dehors du temps, mais avec un
langage universel. C'est l'histoire d'une rencontre avec Scipion Nisimov (narrateur
et personnage principal) qui, par son
intermédiaire et ses incertitudes, nous fait découvrir un monsieur
extraordinaire de simplicité et de génie. Il nous dévoile un nouveau monde, une
culture différente, avec ses incompréhensions mais surtout ses richesses…
juste faire un clin d'œil à l'un des plus grands musiciens de tous les temps. Parler un peu de sa musique si pétillante de vie, comme le rire d'un enfant…
Mais d'autres musiciens ne sont pas oubliés pour autant !
Des volées de notes jalonnent les cases avec
beaucoup de fantaisie, d'humour et d'inspiration et font retrouver à notre
échassier le goût de vivre.
Du réconfort en somme.