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On connaissait Benard Pivot animateur, Bernard Pivot producteur de télévision ; on le connaissait aussi écrivain et critique littéraire ; on l'a connu patron de presse et le voilà désormais tchatteur, ou plutôt, comme il préfère le dire, « clavardeur ». Ce terme, originaire de la Belle Province de Québec, est de fait celui qu'il a choisi pour inaugurer la séance de clavardage qu'il a menée avec entrain dans nos locaux lors de sa venue à la librairie, mercredi dernier, à notre invitation ainsi qu'à celle du journal Sud-Ouest qui, outre une considérable publicité, nous a fourni les moyens techniques.
Assisté d'une dactylographe à la syntaxe impeccable, Bernard Pivot s'est donc livré au jeu des questions-réponses à propos de son dernier ouvrage Cent expressions à sauver, qu'il était venu présenter. Des expressions anciennes que le célèbre animateur entend sauver, nous avons glissé à d'autres, plus contemporaines, couramment employées par les plus jeunes. De là est venue une question sur les stratégies à employer pour redonner à ces mêmes jeunes le goût du livre et des romans, puis d'autres encore, qui ont fort bien rempli l'heure que l'auteur consacrait à cet évènement. En bref, un tour d'horizon complet des passions livresques du monsieur.
Au terme de ce dialogue virtuel, Bernard Pivot s'est rendu dans la librairie pour y retrouver la cohorte de ses fans pour une séance de dédicaces. Ensuite, il est monté jusqu'aux Salons Albert-Mollat pour y deviser de l'état de la langue en compagnie de Serge Receveur.
En le voyant, au terme de cet après-midi fort rempli, monter dans son taxi, on avait envie de lui dire « En voiture Simone, c'est moi qui conduis, c'est toi qui klaxonne !
» et contribuer par là à sauver une expression en péril.
Pour lire le détail de l'entretien, rendez-vous sur sudouest.com.