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Blaise Cendrars, le plus adroit des gauchers

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Publié le 21/01/2011
Il y a 50 ans, le 21 janvier 1961, la célèbre plume marquée du sceau du phénix s'éteignait à Paris. Hommage à l'une des grandes figures de la littérature du XXème siècle.
Blaise Cendrars, né Frédéric-Louis Sauser, en Suisse en 1887, débute sa vie d'aventurier avant de se lancer dans l'écriture avec son premier recueil de poésie en 1912 : Les Pâques.
En 1914, bien que ses origines suisses le dispensent de la guerre, le jeune Cendrars s'engage dans la Légion Étrangère et prend part aux hostilités. Il y perdra son bras droit, arraché par un obus.
Naturalisé français à la fin de la guerre, l'homme reprend l'écriture, tente des incursions dans le 7ème art (sans succès) et mène surtout une vie de bourlingueur, promenant sa gouaille ravageuse et sa nature de bon vivant aux quatre coins du globe, dans sa vie comme sur le papier.

L'œuvre de Blaise Cendrars est reconnue aujourd'hui comme l'une des plus fascinantes du XXe siècle. Par son ampleur comme par sa diversité, elle prend place au cœur de notre modernité. Se refusant à séparer la vie de l'écriture, l'Homère du Transsibérien, comme le surnommait John Dos Passos, a fait poésie de tout : poèmes (Les Pâques, Le Panama), romans (L'Or, Moravagine), essais (Aujourd'hui), scénarios (La Fin du monde), reportages (Hollywood) ou mémoires (Bourlinguer). Les légendes qui n'ont cessé d'environner le bourlingueur au nom flamboyant ne masquent plus l'ambition visionnaire d'un grand créateur de mythes.


De 2001 à 2006, les éditions Denoël ont entrepris, dans le collection  « Tout autour d'aujourd'hui », de publier les œuvres critiques complètes de l'auteur en quinze volumes.