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Les liaisons dangereuses, nouvelle génération !

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Une actualité de Anaïs H.
Publié le 14/05/2018
En 1782, Choderlos de Laclos écrit Les liaisons dangereuses, roman épistolaire des plus sulfureux, souvent étudié en classe. C’est d’ailleurs ainsi que commence l’histoire de Laetitia et Gabriel.
Ils sont amis depuis toujours, ou presque. Seulement amis d’ailleurs ? Le lecteur se fera son propre avis. Mais une chose est sûre : ils s’ennuient ferme. Cette année, au programme de la terminale L, les liaisons dangereuses : il n’en fallait pas plus pour leur donner des idées.

Pour pimenter leurs petites vies d’ados désabusés, Laetitia et Gabriel vont s’amuser à jouer, ou rejouer, Les liaisons dangereuses. Laetitia – fière, inaccessible et indifférente – fait une parfaite Marquise de Merteuil et Gabriel – ténébreux, irrésistible et arrogant – incarne à merveille le Vicomte de Valmont. Il ne reste alors, qu’à désigner les camarades de classe qui auront le malheur de jouer un rôle qu’ils n’ont pas choisi. On se rappelle de la fin dramatique de la Marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont… Laetitia et Gabriel iront-ils jusqu’au bout, sous prétexte de tromper l’ennui ?

Une lecture sans pitié et sans états d’âmes, qui ne laisse pas indemne. Aussi insensible que semble être Laetitia, on ne peut s’empêcher de chercher en elle, l’humanité qu’elle a si bien étouffée. Quant à Gabriel, qui joue sans cesse les prétentieux, ne saurait-il pas se laisser attendrir rien qu’un petit peu ?

En somme, un livre qu’on se sentirait presque coupable de savourer...

Bibliographie