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Petits lus : les bonnes feuilles d'automne.

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Publié le 23/09/2005
Parmi le flot de nouveautés, certaines surprennent plus que d'autres...

Lettrine'il est un véritable évènement en cette rentrée littéraire, il est advenu mercredi quand, au hasard d'un déballage, les libraires ont découvert quelques exemplaires imprévus d'un roman de François Weyergans.

 

Il se trouve que le magnifique auteur de Macaire le Copte est réputé pour son incapacité à terminer ses livres, incapacité qui a atteint son point culminant ces dernières années puisque son éditeur attendait à chaque rentrée la livraison d'un manuscrit qui ne venait pas. A tel point que le « nouveau Weyergans » avait fini par être au VI° arrondissement de Paris ce que le monstre est au Loch Ness.

Et bien c'est fait, Trois jours chez ma mère existe donc, je l'ai vu, je n'ai plus qu'à le lire.

 

PS. Un bonheur n'arrivant jamais seul, les éditions Leo Scheer publient simultanément Salomé, premier roman inédit de François Weyergans qu'il aurait en son temps renoncé à publier pour ne pas déplaire à son père, Franz Weyergans, écrivain chrétien for célèbre dans les années 50).

 

C'est la guerre !

Elle avait débuté sur les bancs de l'Assemblée nationale en 2003, lors d'une tentative de réglementation des thérapies mentales par le désormais célèbre amendement Accoyer. Depuis quinze jours, c'est dans la presse qu'elle fait rage.  C'est en effet la guerre entre les tenants de la psychanalyse et ceux des désormais fameuses TCC (thérapies cognitives et comportementales).

C'est un livre qui a mis le feu aux poudres : Le livre noir de la psychanalyse, ouvrage publié sous la direction de Catherine Meyer et qui comporte une cinquantaine de contributions de quelques uns des plus farouches opposants à la théorie freudienne, que les plus modérés d'entre eux qualifient de vaste fumisterie.

 

Après que le Nouvel Observateur a publié quelques bonnes feuilles (les moins polémiques, bien sûr...) de l'ouvrage, et fait dialoguer un historien de la psychanalyse (Alain de Mijolla) et l'un des auteurs du livre noir, la réponse fut cinglante : Le Monde publiait dans son édition du jeudi suivant, outre un article peu amène sur l'ouvrage dénonciateur, une réponse de quelques uns des psychanalystes les plus connus de la place. Nous voici donc devant une nouvelle guerre des psys, où bien évidement, les ayatollahs des deux camps sont en première ligne, échangeant anathèmes et excommunications à tour de bras.

 

L'ensemble des praticiens – 6000 psychanalystes et environ 15 000 thérapeutes et psychologues - composé de gens curieux, cultivés, ouverts aux échanges et souvent prompts à questionner leur propre pratique pour le bénéfice de leurs patients, appréciera la portée des propos échangés depuis.

 

Pendant ce temps là, mourrait l'enchanteur Jacques Lacarrière qui sut faire d'Homère notre plus proche poète et des grecs anciens nos contemporains.

A bientôt...