Marc Dugain s'est forgé depuis 1999 une œuvre littéraire couronnée de succès.
Son premier roman,
La chambre des officiers – qui nous raconte les difficultés du retour à la vie d'une gueule cassée de la première guerre mondiale -, fut unanimement salué, par le public comme par la critique.
Plus récemment, ses deux romans les plus remarqués furent
La malédiction d'Edgar – récit de vie de l'énigmatique John Edgar Hoover qui dirigea le FBI pendant 48 ans – et
Une exécution ordinaire paru en 2007. Partant du naufrage du sous-marin russe Koursk, le 12 août 2000 (qui ôta la vie aux 118 hommes de l'équipage), Marc Dugain, usant d'allers-retours temporels, livre une analyse politique de la Russie d'hier et d'aujourd'hui. Il a choisi de se placer lui-même derrière la caméra pour adapter son roman. Le résultat sort aujourd'hui sur grand écran.
Son ouvrage se compose de sept parties. Le film se concentre sur la première partie. Nous sommes en 1952 ; Staline, encore tout-puissant mais à la santé déclinante, convoque Ekaterina, jeune urologue douée de magnétisme, pour calmer ses douleurs incessantes. La menace pèse : son activité doit rester secrète à tout prix. Afin de protéger son mari, Vassili, qu'elle aime par-dessus tout et à qui elle ne cache rien d'ordinaire, elle s'invente un amant et le quitte. En vain, puisque cela n'empêchera pas Staline de soumettre ce dernier aux pires tortures…
Une exécution ordinaire, Gallimard
La chambre des officiers, Pocket
La malédiction d'Edgar, Gallimard
Heureux comme Dieu en France, Gallimard
En bas, les nuages : 7 histoires, Flammarion