Les années 80 représentent une pause dans son parcours musical mais un intérêt grandissant pour un cinéma d’auteurs aventureux comme sa passion pour David Lynch entre autre.
Le grand retour du chanteur se nomme Bevilacqua , disque le plus personnel, il s’occupe de tout, et le plus ambitieux de sa discographie. L’artiste y dévoile une certaine modernité et le duo avec Alan Vega laisse augurer de nouvelles voies où le travail sur le son va devenir sa source de composition. Le dandy crooner n’est plus, nous sommes en 1996, même si sa voix fragile défie le temps et invite les années 60 dans chacune de ses apparitions publiques.
Une dernière aventure, Les vestiges du chaos, sortie en 2016 où l’on retrouve Alan Vega sur un titre, est la consécration de plusieurs années de recherches sonores , où la programmation définit un nouvel écrin dans lequel la voix va se perdre...à tout jamais.