Chargement...
Chargement...

Claire Bretécher (1940-2020)

Publié le 11/02/2020
C'est avec une grande tristesse que nous apprenons la disparition de la maman d'Agrippine. Qu'on se le dise, Claire Brétécher était et restera la plus grande et la plus drôle des autrices de bande dessinée ! Observatrice détachée (vraiment très détachée) de son époque, elle en croque les travers avec une immense autodérision. Des Gnangnan à Cellulite, des Frustrés à Agrippine, de Spirou à L’Écho des savanes, de Pilote au Nouvel Observateur, elle crée une galerie de personnages lui permettant de s’attaquer à des sujets de société qu’elle aura, très souvent, identifiés bien avant la plupart de ses contemporains. Au point qu’en 1976, Roland Barthes dira qu’elle est la « sociologue de l’année ».
Elle pratique aussi avec talent la peinture, produisant une série de portraits saisissants de ses proches et d’autoportraits sans concession.
A son style graphique unique répondait un langage Bretécher (ou l’inverse). Son sens du dialogue, son inventivité et son art du raccourci étaient époustouflants.
Personnalité aussi dérangeante qu’attachante, Claire Bretécher a tracé un chemin unique dans la bande dessinée. Son humour et sa liberté d’esprit étaient immenses, ils manqueront à tous ses lecteurs, ils nous manquent déjà.

Voici un lien vers une interview de Claire Bretécher en 1977 par ici
Et un Tac au Tac avec Franquin, Gotlib et Roba par

Agrippine

Des Frustrés, une Cellulite, un Docteur et une Sainte...

Anthologies, peintures et autres merveilles d'humour...