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Concours d'écriture Lycée Condorcet - Librairie Mollat / Editions 2020 - 2021

Une actualité de Anaïs H.
Publié le 12/01/2021
Chaque année et ce depuis une dizaine d'années, le lycée Condorcet et la librairie Mollat s'associent autour d'un concours d'écriture auquel participent bon nombres de lycéens. La consigne est simple : écrire un billet d'humeur sur un contenu culturel, quel qu'il soit. Voici leurs productions :
Billet n°1 :  Tatiana Taillade, Etudiante en B.T.S. Support à l’Action Managériale, portant sur Véronika décide de mourir de Paulo Coelho
Avez-vous peur de la mort ?
Moi, oui. Véronika, elle, non. Bien au contraire, elle envie la mort. Elle l’interprète comme un éternel silence paisible. Qu’y a-t-il de mieux qu’un éternel silence paisible ? C’est ce qu’elle va découvrir en entrant dans un environnement atypique, qui va l’obliger à sortir entièrement de sa zone de confort. Du reste, elle m’a aussi fait découvrir cet univers, à travers son apprentissage plutôt spécial : celui de l’hôpital psychiatrique.
La hantise de la mort, peur commune aux êtres humains, cette issue qui nous attend tous sans exception, est-elle finalement la principale raison qui nous pousse à vivre intensément ? Je me le suis demandé à travers ces pages. Jeune, jolie et intelligente Véronika a tout pour plaire et pour avoir une vie idéale et stable. Mais peut-on véritablement être heureux quand on a succombé à un panurgisme citoyen ? Ayant perdu perspective d’avenir et goût de vivre, elle réalise ce que le titre de l’œuvre annonce. Mais c’est sans compter les aléas de l’existence. En rencontrant la folie, Véronika apprendra à se découvrir elle-même. La combinaison de la Folie et de la Peur peuvent-elles, en fin de compte, sauver une vie ? Cela m’a beaucoup fait réfléchir. Se persuader que la mort est la réponse finale de tout n’est peut-être pas une idée mauvaise mais, est-il nécessaire de vouloir forcer sa mort à arriver avant l’heure cruciale ? En lisant cette histoire à la fois tragique et optimiste, j’ai pu aussi songer aux préjugés dont sont victimes les pensionnaires d’un asile. J’ai également réfléchi sur leurs manières, extrêmement différentes, de vivre et de penser. Et, cela était une bonne chose. J’ai apprécié d’entrer dans les pensées de plusieurs de ces « âmes dites perdues » qui sont, le plus souvent, surtout incomprises. Etonnamment, j’ai trouvé de nombreux espoirs dans une âme suicidaire ce qui était très salutaire à lire. Ce livre est d’une simplicité si agréable à lire que je le conseillerais autant à un adolescent qu’à un adulte. J’ai réellement apprécié ce récit, léger et profond, sombre et lumineux, bref humain.


Billet n°2 : 
Julie FerrièreEtudiante en B.T.S. Support à l’Action Managériale, portant sur L’enfant de Noé de Eric-Emmanuel Schmitt

Ce roman, écrit par Éric-Emmanuel Schmitt, raconte l’histoire mouvementé d’un enfant juif âgé de 7 ans, Joseph, confié par ses parents à des gens de confiance pendant la seconde guerre mondiale. A travers lui c’est le sort de beaucoup d’enfants juifs de cette époque qui est présenté, c’est aussi le portrait de tous ces hommes et ces femmes d’exception qui luttèrent, au péril de leur vie, pour sauver des enfants juifs en les cachant, en leur fournissant des papiers, en les éduquant aussi. Le père Pons fait partie de ces héros cachés de la guerre, lui qui, non seulement protège les enfants sous une fausse identité avec l’aide de Mademoiselle Marcelle dans la Villa Jaune, mais aussi, qui a soin de collectionner livres et objets propres à la religion juive dans une vieille église afin que la culture judaïque ne disparaisse pas. Il initie même Joseph à sa religion de naissance pour faire de lui le passeur de ces traditions. Un lien très fort va unir ces deux êtres dans ce livre où l’émotion a une place majeure. Joseph se lira également d’amitié avec Rudy, son parrain, un autre enfant juif plus âgé, adolescent rebelle au passé tragique en rupture avec la culture, synonyme, pour lui, à travers son vécu, d’arrestation et de mort. On suit le déroulement de la vie des adolescents au sein de ce refuge, qui semble un havre de paix au milieu de l’horreur générale, jusqu’au moment où la guerre et ses atrocités frapperont à la porte et obligeront chacun à se dépasser.

Je recommande fortement de lire ce livre, d’abord pour son intérêt historique, il nous plonge dans le quotidien, le vécu d’enfants cachés mais aussi des personnes qui s’occupent d’eux sous l’occupation. Il est aussi particulièrement prenant et émouvant : plongés au cœur de l’action, on est au plus proche des personnages dont on ressent les émotions, la peur, la joie, la tristesse, la colère aussi ou bien les sentiments comme l’amour et l’amitié. Enfin, il est un hommage à tous ces hommes et ces femmes qui ont aidé des milliers d’êtres humains destinés à la mort simplement en raison de leur religion. Ils savaient qu’ils risquaient leur vie, qu’ils pouvaient mourir (le roman le montre) et pourtant ils n’ont pas renoncé, ils ont dépassé leurs limites pour sauver des inconnusJe trouve cela admirable et dans un monde aussi cruel que le nôtre, ces exemples d’humanité et de générosité font du bien.


Billet n°3 : 
Ilona Amri, Etudiante en B.T.S. Assurance, portant sur L’homme pressé de Paul Morand

Roman original, plaisant et captivant à lire. On est plongé dans l’histoire dès le début, on suit le rythme effréné de l’homme pressé qui donne sa caractéristique au titre de l’œuvre. Les pages se tournent rapidement, le personnage de Pierre Niox intrigue, amuse, agace, bref ne laisse pas indifférent. Tout le monde peut se retrouver en lui car il incarne un de nos principaux travers, celui de vouloir aller toujours plus vite.

Voici un homme qui mène sa vie à mille à l’heure. Il veut être arrivé avant même d'être parti. Il ne marche pas, il court, lancé à vive allure sur les routes, frôlant en permanence l'accident mortel. Antiquaire, il vole à travers le monde pour acheter les objets qui l'intéressent. Dès les premières pages, nous sommes embarqués, tenus en haleine et curieux de connaitre la prochaine péripétie de ce parcours de vie mené en accéléré. Nous nous demandons sans cesse jusqu’où le mènera cette envie d’aller pour aller toujours plus vite…

L'homme pressé est décidé et impatient, il n’y a aucun délai entre la prise d’une décision et sa réalisation : elle doit être immédiatement appliquée. Un projet à peine achevé, il s'en désintéresse et un autre commence. Il veut une maison, l'achète aussitôt, y fait faire de gros travaux et n'y vivra jamais. Pierre Niox désire, mais ne profite pas. A force de fuir l’ennui et la sensation physique de perdre du temps, il refuse d’être dans le présent et, finalement, il ne vit pas. Sa volonté de gagner du temps l'aveugle. En refusant de ralentir, l’homme pressé consume sa vie, comme s'il était surtout pressé d'en finir avec elle. 

Pourtant la rencontre d’une femme, Hedwige, apporte espoir et occasion d’un changement dans sa vie. Elle papillonne, paresse des jours entiers entre sa mère alitée et ses deux sœurs, bref elle prend son temps... Et, contre toute logique, il tombe fou amoureux de celle qui incarne son double inverse et qui précisément va lui demander ce qui lui pose le plus problème : lui accorder du temps… Parviendra-t-elle à transformer l’agitation en modération, la frénésie en douceur de vivre ?

Je vous laisse découvrir quoi, de la lenteur ou de la vitesse aura le dernier mot de cette histoire aux airs de comédie et pourtant sérieuse et ambiguë.

Nous sommes pris dans ce tourbillon qui donne par endroits le vertige et finit par mettre mal à l’aise et nous amène à nous poser des questions sur nos propres modes de vie. Ce roman a peut-être été écrit en 1941 mais il est très actuel. La vitesse est la maladie de notre temps, elle sème la mort sur son passage : agitation permanente, accidents, crises cardiaques, destruction des rythmes naturels... Si Pierre est souvent burlesque, il est surtout tragique. Cet homme pourrait avoir tous les bonheurs du monde, mais il ne sait pas en profiter et gâche sa vie. Il incarne le problème de notre société actuelle composée d’éternels insatisfaits, compétiteurs. Pour Pierre comme pour certaines personnes, la vie ressemble à une course à gagner dont la solitude est le prix ; comme lui, nous courrons vers notre propre destruction à force de vouloir produire toujours plus, toujours plus vite, pour consommer toujours plus et toujours plus mal. Saurons-nous ralentir à temps ? Lire ce livre peut aider à une prise de conscience salutaire…

 


Billet n°4 : Thais KoelherEtudiante en B.T.S. Assuranceportant sur Petite de Sarah Gysler

 

Qui n’a jamais rêvé de tout quitter et de partir avec pour seul bagage la liberté et la volonté de découvrir le monde ? Sarah Gysler, elle, ne s’est pas contentée de rêver cette expérience, elle l’a vécue. Elle au eu le courage de partir sur les routes, sans argent, en comptant sur la gentillesse des personnes pour la conduire et l’héberger. Elle est allée ainsi jusqu’au Cap Nord. C’est cette histoire incroyable qu’elle nous raconte dans son livre témoignage Petite.

La vie n’a pas toujours été facile pour elle. Née d’un père Suisse et d’une mère Algérienne, elle connait une petite enfance belle jusqu’au moment du divorce parental. Pour elle et son frère aîné, c’est un drame. La famille se décompose petit à petit et cette triste histoire lui laisse de profondes séquelles. En grandissant, elle ne parvient pas à trouver sa place dans la société, et qu’elle aimerait être libre de faire ce qu’elle souhaite. Elle s’éloigne de sa famille, n’a pas beaucoup d’amis et se sent très seule. Un nouveau drame la fragilise encore plus. Elle n’a plus qu’une envie : partir, se sentir libre, larguer les amarres pour échapper au poids du passé, des contraintes et des malheurs.

Elle va se mettre en tête de faire un voyage, elle prend alors un globe qu’elle fait tourner, il atterrit sur le cap nord qui devient ainsi son objectif. Elle part quelques jours plus tard, en stop, misant sur la chance et l’hospitalité des personnes croisées sur son chemin pour se déplacer, se nourrir et dormir au chaud. 

Le voyage de Sarah dans le monde se double d’un voyage intérieur. Au fur et à mesure des kilomètres parcourus, Sarah prend confiance en elle, et parvient à faire confiance aux autres. Elle apprécie la compagnie de chaque être humain, quelle que soit son origine, sa couleur ou encore sa religion, elle apprend de tous et se construit grâce aux expériences qu’elle vit. 

Belle leçon de vie qui nous apprend que nous ne sommes pas bloqués dans un cercle vicieux, du moins, que nous pouvons sortir de cet univers où la vitesse prime et où la voie semble toute tracée entre études, travail et obligations. Oui, l’argent est important mais ce n’est qu’un moyen et il vaut mieux parfois s’en détacher ; partir en stop au lieu de prendre un billet d’avion pour arriver à la destination souhaitée prend plus de temps, demande plus d’énergie mais permet de vivre des expériences nouvelles, de découvrir les autres et soi-même, d’apprendre à apprécier la liberté.

J’ai beaucoup apprécié cette œuvre rapide à lire. L’histoire est intéressante, de nombreux jeunes peuvent se reconnaître à travers Sarah qui cherche sa place dans la société. J’ai aussi aimé l’aspect personnel, intime du récit, on a l’impression de vivre son histoire, l’emploi de la première personne du singulier nous permet facilement de se mettre à sa place. 


Billet n°5 :  Billet d’humeur de Ibtissam Nidam, Etudiante en B.T.S. Assurance, portant sur Les forçats de la route d’Albert Londres

J’ai choisi de lire ce livre, simplement parce que le titre m’intriguait, je savais qu’il parlait du cyclisme et je ne voyais pas trop le rapport avec les forçats. Je n’ai pas été déçue par mon choix. Ecrit par Albert Londres, célèbre journaliste du début du XX° siècle, « Les forçats de la route » se présente comme un reportage publié d’abord sous forme d’une série d’articles paru dans Le Petit Parisien en 1924. Il raconte en détail la grande course du Tour de France. Celle-ci à l’époque, comprenait des étapes de 350 à 400km par jour, le narrateur rencontre les coureurs et reproduit le tracé de ce parcours géographique qui se fait sous le regard des caméras et d'équipe de suiveurs et d'assistance et dans une souffrance de tous les instants. 15 étapes avec des départs donnés parfois au milieu de la nuit dans des conditions extrêmement difficiles. En effet, le récit apporte des précisions sur les routes pierreuses ou terreuses qui transformaient parfois les participants en silhouettes de poussières ou de boue. Les complications étaient multiples et les coureurs devaient transporter avec eux des roues de secours enroulées autour du corps.

Chaque étape est racontée avec tellement de détails qu'on s'imagine la vivre : les crevaisons, les difficultés physiques qui entraînaient même la mort de certains ainsi que les problèmes rencontrés sur le parcours mais aussi les dessous de cette course célèbre. Les coureurs sont tous plus ou moins contraints de prendre de multiples pilules, anesthésiants ou encore de la cocaïne pour pouvoir tenir le rythme et ne pas décevoir les nombreux spectateurs présents. Car malgré les difficultés que rencontrent les coureurs, le Tour de France connaît un énorme succès. Le public, composé de millions de personnes, est au bord de la route, danse parfois sur les toits, terrasses, balcons ou encore sur les places et encourage avec ferveur leurs héros à tel point que, les protections et distances de sécurité entre coureurs et spectateurs n’existant pas vraiment, les gens sont tellement excité qu’ils dérangent et mettent en danger les coureurs.

J’ai été surprise de découvrir la dureté et la violence de cette course qui poussent les sportifs à dépasser leurs limites, quitte à mettre en péril leur vie. Certains décèdent, d’autres ne sont jamais retrouvés, tout cela m’a semblé incroyable.

J'ai apprécié ce livre pour le sujet traité mais aussi la façon dont il est abordé. Le Tour de France est mondialement connu, c'est un moment de partage, beaucoup de personnes suivent et se déplacent pour assister à cet événement qui passe souvent par des petites villes ou villages de France. Or, je pense que nous sommes beaucoup à ignorer l'histoire du Tour de France et surtout les conditions dans lesquelles il se déroulait avant : elles sont bien expliquées et racontées dans ce livre. Amateurs de sensations fortes, ce livre est pour vous !


Billet n°6 : Lucas BarreauEtudiant en B.T.S. Assurance, portant sur Le cœur du Pélican de Céline Coulon

Ce récit nous raconte la vie dramatique d’un jeune prodige du 800 mètres, qui renonce à la vie après s’être blessé à la porte des jeux olympiques. 20 ans après, au décès de son ancien entraineur, il se remet en question et tente de reprendre sa vie en main. Ce qui fait la force de cette histoire est la façon dont elle est racontée : nous vivons les évènements à travers le point de vue et les différentes émotions de plusieurs personnages. Le roman est construit avec les témoignages de sa femme, sa sœur, son entraîneur et lui-même. Cela permet d’éclairer les faits sous plusieurs angles et de rendre compte de la complexité du réel. Par ailleurs, avoir ainsi accès à l’intériorité des protagonistes favorise l’intérêt et l’attachement -ou, parfois, le rejet- du lecteur pour eux, et plus particulièrement à l’égard d’Anthime, dont on découvre progressivement le caractère, ce qui ajoute du suspens à une histoire déjà prenante par elle-même.

Personnellement, j’avais choisi de lire ce livre pour sa thématique sur la course à pied. Je n’ai pas été déçu dans mes attentes. Ce roman met en évidence les valeurs du sport et les rêves qu’il procure. Plusieurs aspects sont abordés : la persévérance qui pousse les athlètes à se surpasser pour atteindre leurs objectifs (médailles d’or aux Jeux Olympiques), l’espoir qui donne la force aux athlètes de subir l’ensemble des entrainements pour remporter le grand prix, les rêves brisés traduits par la blessure d’Anthime qui oblige le jeune prodige à arrêter sa carrière prématurément, enfin, de façon plus générale, il est aussi l’occasion d’une réflexion sur un parcours de vie chaotique, sur les aléas qui décident de l’orientation d’une existence, sur les occasions manquées illustrées par l’amour de jeunesse entre Anthime et Béatrice.

Que vous aimiez le sport ou non, je vous invite vraiment à vous plonger dans ce livre qui vous emmène sur la route de ce jeune coureur qui, pour se sentir vivant, a besoin d’éprouver la griserie que procure l’exploit sportif ainsi que la reconnaissance et la gloire qui lui sont liées. Un livre sans concession sur la difficulté de surmonter des échecs et de se relever malgré tout…

Billet n°7 : Nadia MouretEtudiante en B.T.S. Assurance, portant sur La Bête Humaine d’Emile ZOLA

Je me rappelais d’Emile ZOLA à travers son roman Germinal, adapté au cinéma, son engagement dans la vie publique, notamment à travers son article J’accuse sur l’affaire DREYFUS et sa défense des ouvriers et autres opprimés.

Son récit naturaliste La Bête Humaine, le 17ème volume sur 20 de la série des Rougon-Macquart, paru en 1890 pendant la révolution industrielle et en plein essor du chemin de fer, m’a attiré pour ce que je connaissais déjà de ZOLA et ce que promettait cette lecture : une immersion dans le monde ferroviaire, assez cher à mon cœur je dois l’avouer, et la découverte du sens de ce titre La Bête Humaine, oxymore revêtant deux aspects : la bête qui sommeille en chacun de nous, et la machine qu’on humanise, avec laquelle on interagit, comme une amie, une femme voire, ici, une jument lancée au galop.

Plus qu’une immersion, ce fut une plongée entre Le Havre et Paris, sur les quais de gare ou dans un Express. Dans cet environnement particulier, Emile ZOLA a intégré des personnages, qui , lisses de prime abord, laissent finalement, suite à un évènement, surgir leur côté obscur. Il en va ainsi de ROUBAUD, sous-chef de la gare du Havre, qui, apprenant les relations intimes abusives de GRANDMORIN, son supérieur Directeur de la Compagnie des Chemins de fer de l’Ouest et protecteur de sa femme Séverine, avec celle-ci durant son adolescence, devient fou de jalousie et tue l’homme dans un train roulant à toute vitesse. Cet assassinat lance l’action car ce crime, qui aurait dû rester impuni va avoir un spectateur imprévu : Jacques LANTIER, fils de Gervaise, descendant des ROUGON-MACQUARD, conducteur de train, qui voue une adoration pour la locomotive qu’il pilote, Lison, personnifiée tantôt comme une femme, tantôt comme une jument. Il assiste à ce meurtre depuis le bord de la voie, sans pour autant identifier formellement l’assassin, alors que lui-même lutte contre des pulsions meurtrières, tare familiale héritée… Cet évènement sanglant va le mettre sur la route de Séverine ROUBAUD qui tente de savoir ce qu’il a vu exactement avant de succomber à ses charmes, au grand dam de Flore, amoureuse silencieuse et éperdue de Lantier, finalement plus dangereuse qu’elle ne parait. L’engrenage est lancé et ne s’arrêtera plus

Je ne vous raconte pas tout, et surtout pas la fin, à vous de découvrir ou redécouvrir l’histoire. Je dirai juste qu’elle finit par une image marquante, celle d’un train rempli d’hommes, passablement ivres et chantant, roulant à tombeau ouvert vers les champs de bataille de la Première Guerre Mondiale…

J’aime ce livre pour son intrigue à l’envers, on connait les travers et secrets des personnages mais on ne devine pas à l’avance les conséquences qu’ils vont engendrer. J’apprécie la façon dont Emile ZOLA dépeint les personnages, tellement réalistes, qui nous présentent un miroir grossissant de nos propres travers avec leur soif de pouvoir, d’amour, de contrôle… Et puis, demeure ancrée dans l’esprit du lecteur la personnification de la Lison, cette locomotive dotée d’un tempérament, de traits spécifiques qui donne le rythme au récit, un rythme qui, de lent au départ, devient haletant comme si la bête qui sommeille dans les personnages se réveillait au fur et à mesure que la vitesse du train accélère. Une prouesse littéraire mais aussi une critique, toujours actuelle, de cette société qui s’emballe avec les avancées scientifiques et technologiques …

Billet n°8 : Célia MahéEtudiante en B.T.S. Support à l’Action Managérialeportant sur Quand souffle le vent du Nord de Daniel GLATTAUER

Ce roman épistolaire m’a mis dans tous mes états. J’avais une réelle frustration à la fin du livre… par où commencer ?! Déjà, je l’ai adoré ! Il regroupe tout ce que j’aime : les histoires d’amour impossible, le suspense d’une fin idéale, un désir continuel… Je pense faire partie des plus romantiques et je rêve que l’histoire parfaite des films d’amour m’arrive un jour, mais pas celle-ci. Je m’explique. Tout d’abord, même si leur relation est unique, elle n’est que virtuelle, fruit de l’imagination et d’un idéal supposé du sexe opposé. Même s’ils se connaissent intimement d’une certaine manière, ils ne savent pas s’ils pourraient réellement se correspondre. Ce sont les circonstances particulières de leur relation qui la rendent magique et addictive mais aussi fragile, voire illusoire.

Voici donc la rencontre par internet de deux êtres que rien ne prédestinait à se rapprocher. Emma se dit « mariée et et heureuse ». Pourtant, elle va engager une correspondance numérique avec un parfait étranger. On s’interroge sur ses motivations : est-elle une coquette qui aime avoir l’attention sur elle et souhaite pimenter son quotidien ? Et Léo, pourquoi persévère-t-il dans cet échange alors même qu’il est conscient que cette liaison n’a aucun avenir ?

C’est un récit sur le fantasme, ces deux êtres ne se sont jamais rencontrés, ils s’imaginent, ils se donnent même rendez-vous dans la réalité mais au milieu d’autres personnes pour faire encore travailler l’imagination, suggérer, douter, hésiter, et préserver ainsi l’essentiel :le mystère, les secrets, l’illusion et la magie de l’intrigue.

C’est aussi une histoire d’amour à l’envers où prime la connaissance de l’autre sur l’attirance physique. Comme le dit Léo, leur relation est unique car elle inverse l’ordre chronologique habituel : ils s’immiscent directement dans la sphère privée de l’autre avant toute rencontre réelle. La séduction est basée non plus sur le physique mais sur la découverte de la vie et des pensées intimes de l’autre via les e-mails. La régularité de ces derniers engendre rapidement une attente, voire une dépendance. Sont très bien dépeints les tourments amoureux : entre angoisse et manque quand l’autre tarde à répondre et même jaloux quand il semble vouloir vivre sa vie.

La fin m’a laissée dans un sentiment trouble entre déception et attente. J’ai appris qu’une suite avait été écrite, je vais la lire au plus vite tout en continuant à rêver des possibles pour l’instant !

Billet n°9 : Aurélia Estève, Etudiante en B.T.S. Assurance, portant sur Véronika décide de mourir de Paulo Coelho

Je me suis plongée dans ce livre avec beaucoup de plaisir et d’enthousiasme. Il nous interroge, dès le début, sur le sens de l’existence. Dans ce récit, on rencontre Veronika, jeune fille suicidaire, déchirée entre son envie de bien faire et une insatisfaction qui la ronge de plus en plus. Elle semble partagée entre la volonté de mourir et un désir de vivre qui ne trouve pas son but. J’ai eu l’impression que Veronika essayait de se convaincre elle-même que la vie ne valait plus le coup d’être vécue car elle avait la sensation d’avoir déjà tout vu et que cette vie n’aurait rien à lui apporter de plus.

Ce livre est très intéressant parce qu'il nous pousse à mener une introspection et à nous poser des questions essentielles sur le sens de notre existence et sur l’orientation que l’on souhaite lui donner ou que nous lui donnons parfois malgré nous. Je me suis assez bien identifiée aux différents personnages tout au long de leur quête personnelle. Parmi les multiples pistes de réflexion que soulève ce récit, il aborde le thème de la folie : qu’est-ce que la folie ? Ne devenons-nous pas fous en raison de la pression sociétale ? Comment surmonter des épreuves de la vie particulièrement éprouvantes qui nous ébranlent au plus profond de nous-même ? Comment être soi et résister au conformisme auquel la société veut nous soumettre ?

Si je devais retenir une morale de ce livre, ce serait de vivre pleinement sa vie, comme on l’entend, sans se préoccuper du regard des autres.

 Billet n°10 : Matthieu Tocaven, Etudiant en B.T.S. Assurance, portant sur Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson

« Tant qu’il y’aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu » :

19 Novembre 2020. Alors que nous sommes au beau milieu du second « confinement » instauré par notre gouvernement dans l’espoir de réduire la propagation de la COVID-19, les informations d’Etat de France 2 s’ouvrent par une interrogation des plus inquiétantes : le Black Friday pourra-t-il avoir lieu vendredi prochain ? Sur Facebook, mon mur me relaie des articles sur la possibilité de voir Canal+ sauver la Ligue 1, les ruptures de stock entachant la sortie de la PlayStation 5 ou d’autres tentant de « dé-bunker » l’improbable vidéo « Hold-Up », sorte de documentaire réalisé en un mois qui prétend donner « La » vérité sur la pandémie que nous vivons.

Au milieu de ce bouillon de Kub Or, j’ai fini de lire ce livre de Tesson Dans les forêts de Sibérie et cette expérience ne fut pas seulement dépaysante, elle résonne en moi et me perturbe positivement. Mais avant d’évoquer cela, désinfectons les plaies : oui, l’auteur est complétement mégalo, oui, c’est un bobo de l’Ouest parisien, oui, ce genre d’aventure n’est pas accessible à toutes les bourses. Passé ce constat, je suis forcé d’admettre que ce bouquin soulève des thématiques qui me touchent particulièrement, notamment la réflexion autour de l’hérésie de notre société de consommation, de notre rapport au temps et à la nature. Si dénoncer de manière ironique la commercialisation par Heinz d’une quinzaine de variété de sauce peut prêter à sourire, cela n’en met pas moins en évidence l’absurdité néfaste de notre société acceptant et même favorisant ce gavage de produits futiles donnant aux consommateur la sensation quelque peu illusoire d’une liberté de choix. Lorsque Sylvain Tesson part, à la marche, rejoindre des amis à 15km et par -15°C, cela parait être une folie alors qu’il ne fait que prendre le temps, se confronter aux éléments naturels pour mieux les appréhender, là où la technique nous a permis de nous affranchir de ces derniers, entrainant leur méconnaissance et amputant ainsi l’homme d’une partie de sa nature.

Si l’ermite semble finalement refuser le confort que la vie moderne propose, il s’affranchit aussi de toute l’aberration que j’ai pu décrire dans le premier paragraphe : pourquoi avoir une console de jeu surpuissante quand on a une montagne et un lac gelé comme terrain de jeu ? Pourquoi acheter une télévision 4k à moitié prix alors que la fenêtre nous offre chaque jour une vue en HD sur une mésange en recherche de nourriture ? Au final, avons-nous vraiment besoin de tous ces artifices qui ne font que nous éloigner du réel ? Le bonheur ne consisterait-il pas à se réconcilier avec la nature et donc avec nous-mêmes ?


Billet n°11 :
 Bastien Lesage, étudiant en B.T.S. Commerce International, portant sur La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules de Philippe Delerm

A peine quelques pages tournées de ce recueil de textes poétiques, qu’un sentiment de légèreté s’empare de moi, perdu au milieu d’un train bondé au retour des fêtes de fin d’année.

Les textes semblent s’enchaîner sans la moindre corrélation entre eux, pourtant un fil invisible les relie, celui de l’émotion surgie au détour d’un souvenir ou de la captation de sensations aussi intenses que fugitives. Malgré des textes qui s’enchaînent sans la moindre corrélation, l’idée que l’auteur se fait de chaque expérience décrite est bien là même que nous pourrions nous faire si nous prenions également le temps de les vivre. Phillipe Delerm nous prend au dépourvu tellement la précision de ses récits est épatante. Lorsqu’il parle de l’Opinel presque utile, de sa gorgée de bière tant méritée, ou encore de ce joueur de boules qui ne souhaite plus récupérer celles de ses adversaires, il est difficile de ne pas laisser échapper un léger sourire en coin de bouche tant il excelle dans l’art de décrire des expériences qui font écho à nos propres expériences, que nous aurions pu décrire ainsi si nous avions pris le temps d’y réfléchir et si nous avions le talent d’en rendre compte. Il nous donne le plaisir d’exprimer nos propres ressentis, là est la force de ce recueil.

Certes, comme je suis bien plus jeune que l’auteur, certaines évocations liés à un passé révolu m’échappent tout en suscitant ma curiosité. Lorsque l’auteur parle du Bibliobus ou du journal au petit déjeuner, je me sens comme dépassé par le temps, car, personnellement, je lis mon livre et le journal directement depuis mon smartphone. Il y a là, d’ailleurs, une réflexion sur la vitesse à laquelle le temps fait évoluer nos habitudes qui m’interpelle

Par ailleurs, en lisant ce recueil, je me plonge non seulement dans mes quotidiens passés, mais aussi dans ceux de mes parents. La cueillette des myrtilles dans les bois, l’épluchage des petits pois, le goût du Porto, le Bibliobus et ce fameux Figaro au petit-déjeuner me font plonger dans la jeunesse de mon propre père, voire de mon grand-père, comme si j’y étais. Les détails apportés aux objets et aux sensations dans chacune de ces histoires sont si poussés, que même des odeurs perdues me remontent à l’esprit, comme celle des chaises en bois et osier qui grinçaient dans la cuisine de ma grand-mère. Il y a malheureusement bien longtemps que je ne me suis pas assis sur l’une d’elles

Le questionnement est également présent dans cet ouvrage. Il nous invite à nous demander, comme le fait l’auteur lui-même, ce qu’il y a de si unique dans un moment anodin, comment l’évocation d’une sensation éprouvée peut nous renvoyer à notre mémoire à la fois intime et collective. Ce recueil est aussi un mode d’emploi de bonheurs simples et intenses.

Ce livre m’a offert un plaisir personnel agréable et, je pense, durable. Je le conseille grandement à tout le monde, puisque les jeunes, comme les moins jeunes, y trouveront leurs petites histoires vécues à revisiter pour mieux apprécier les prochaines.

Billet n°12 : Nathan Peterlin, étudiant en B.T.S. Commerce International,portant sur Avec mon meilleur souvenir de Françoise Sagan

Ce livre se présente comme un recueil de textes dans lesquels l’auteur nous décrit certains des moments mémorables de sa vie qui ont su la rendre heureuse. Elle nous raconte ses multiples rencontres avec des célébrités comme avec la musicienne Billie Holiday lors de longues soirées amusantes et alcoolisées, ou encore celle avec le cinéaste américain Orson Welles lors du festival de Cannes. Elle décrit aussi les passions qui ont intensifié sa vie tout en la fragilisant, les jeux de casino dont elle considère les défaites et les victoires à égalité comme « un flirt avec la chance » ou bien encore la vitesse à travers ses virées dans une voiture lancée à toute allure, un bolide incontrôlable provoquant en elle une griserie extatique qu’elle parvient à nous faire ressentir visuellement et auditivement grâce à une écriture à la fois précise, imagée et lyrique. L’humour est aussi très présent, notamment lorsqu’elle décrit les différents types d’automobilistes que l’on peut rencontrer. On sent chez elle une franchise, une simplicité et une liberté qui la rendent attachante.

A travers des histoires et sujets passionnants, tous abordés avec simplicité, lucidité et honnêteté, cette œuvre littéraire est un excellent moyen pour découvrir et apprendre à connaitre cette célèbre autrice trop souvent réduite à une série de clichés. Elle nous dévoile ses contradictions, ses réussites comme ses échecs avec une égale honnêteté, ses pertes d’argent comme un fiasco théâtral. Elle se raconte sans orgueil et sans fausse pudeur ce qui permet, à nous lecteur, de mieux ressentir ses émotions, ses passions et sa vision de la vie.

Par ailleurs, son œuvre est aussi enrichissante car elle nous parle de l’humain à travers son cas particulier et elle délivre une certaine philosophie de vie : elle nous montre qu’il est toujours possible, malgré les obstacles, de tout simplement rebondir comme un Phoenix renaissant de ses cendres, mais aussi de profiter du moment présent, des rencontres et de l’ivresse de l’instant…


Billet n°13 : Lilou Lefort, étudiant en B.T.S. Commerce International, portant sur Un homme qui dort de Georges Perec

Voici un livre datant de 1967 et qui pourtant s’inscrit pleinement dans l’actualité de la période trouble que nous vivons depuis un an, entre l’obligation de rester cloîtré chez soi pendant le confinement et l’angoisse, la perte de motivation et d’énergie parfois dues à la crise sanitaire toujours en cours. Ce livre s’intitule Un homme qui dort. Ecrit par Georges Perec, il raconte l’histoire d’un étudiant banal qui refuse un matin de se lever et de passer un examen. Ici est le point de départ de notre histoire où va se développer, autour de ce personnage, notre seule accroche avec la réalité.

Le récit est écrit à la deuxième personne du singulier et nous force, malgré nous, à nous plonger dans les pensées du personnage et à nous investir, comme si nous étions à la place de celui-ci et que nous éprouvions ses ressentis. La plume de Perec est habile, les chapitres sont courts tout comme les phrases. Aucun mot n’est laissé au hasard, tout repose sur la description de ce qui entoure ou de ce que ressent le personnage. On craint l’ennui, on le ressent même, c’est celui du personnage mais la magie de l’écriture opère. L’immobilité est trompeuse, l’étudiant est inactif et pourtant il va connaître une réelle évolution tout au long du livre. Il va vivre dans son propre univers, se replier sur lui-même puis, vouloir sortir de cet état et trouver quelque chose qui lui correspond mieux, un endroit où il se sent lui-même. En mettant entre parenthèse sa vie pour prendre le temps de la réflexion, ce personnage nous interpelle. Il peut même nous pousser à mener une introspection, à avoir une réelle prise de conscience sur notre état. On peut penser ne pas faire assez au quotidien, mais lorsque le personnage revient à faire le « strict minimum pour survivre », nous pouvons constater qu’au quotidien, nous réalisons bien plus de choses que nous ne le soupçonnons. Les gestes les plus banals ont leur importance, et ce livre nous amène à nous prendre conscience et à ressentir l’impact de ces derniers que l’on exécute sans même nous en rendre compte. Également, ce livre agit sur notre notion du temps. Il nous l’a fait perdre, tout comme le personnage qui essaie tant bien que mal de faire passer ces journées.

 Un homme qui dort est une constatation, un questionnement, une remise en cause. Il montre un homme qui du jour au lendemain veut disparaître des pensées et des mémoires. Il parle d’un homme qui se demande pourquoi il fait autant d’efforts pour finir comme « les autres », à s’épuiser dans un travail qu’il n’aimera pas forcément, avec des amis qu’il ne pourra certainement plus voir, à se forcer à s’imposer des normes sociales qui ne sont pas les siennes. Ce livre décrit cette phase de doute et de peur par laquelle peuvent passer beaucoup de personnes, en particulier ici les étudiants.

En bref, c’est un livre court et merveilleusement bien écrit qui saura vous apprendre quelque chose sur vous. Je vous conseille vivement de vous faire votre propre avis et de lire cette œuvre littéraire qui agit, tel un révélateur, sur son lecteur.


Billet n°14 : Suzanna Sanchez, étudiant en B.T.S. Commerce International, portant sur Oscar et la dame rose d’Eric-Emmanuel Schmitt

A première vue, ce roman peut sembler triste et poignant, et c’est le cas bien sûr, mais il est bien plus que cela. A travers le personnage d’Oscar, Eric-Emmanuel Schmitt nous transmet un message d’espoir paradoxalement. Ce roman épistolaire est tourné sur la vie et plus précisément sur les derniers moments d’Oscar, un jeune garçon de dix ans atteint d’un cancer pour qui les jours sont comptés. Plusieurs sujets importants tels que la maladie, la vie, la mort, la religion, l’amour, les relations avec les autres, sont abordés avec simplicité et humour. Oscar, grâce à la rencontre de Mamie Rose, va vivre intensément ses derniers jours de vie en accélérant le déroulé de celle-ci.

Cette histoire est poignante et touchante, mais elle est aussi drôle par endroits : l’auteur a su mettre une pointe d’humour et de sagesse dans son récit le rendant agréable à lire. Oscar donne beaucoup d’espoir au lecteur car il est totalement conscient qu’il va mourir mais il reste très fort et courageux, c’est un garçon plein d’humour et de caractère qui rend l’histoire encore plus émouvante puisqu’il est inévitable que le lecteur s’attache à son personnage au fur et à mesure de la lecture.

Pour ma part, je trouve que ce roman est une belle leçon de vie, le personnage d’Oscar m’a touchée car il m’a fait penser à quelques personnes de mon entourage qui malgré la maladie, une épreuve très difficile, restent positives et décident de tourner le peu de temps qu’il leur reste à leur avantage en profitant de chaque seconde avec les gens qui les entourent. L’aspect le plus captivant de cette histoire est la relation très forte, basée sur la sincérité, la confiance et l’affection qu’entretiennent Oscar et Mamie Rose. Celle avec ses parents est aussi bouleversante car on se rend compte que l’amour n’empêche pas l’incompréhension et que l’angoisse liée à la maladie peut créer des malentendus terribles entre les personnes.

Je terminerai en affirmant que ce roman est une belle œuvre qui touche au cœur sans être larmoyant. A découvrir d’urgence !

 

 

 

 

 

Titres choisis