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DADAPHILIA #0

Une actualité de Jérémy Gadras
Publié le 26/09/2017
Adjectif masculin-féminin, Formé de DADA (lexème désignant simultanément tout et rien), Et Philia( "ami", "qui aime, qui a du goût pour")

Si ce phénomène psychique semble, chez une majorité de patients, irréversible et bien heureusement incurable, il n’est pour autant aucunement une atteinte à la conscience, ni même aux capacités motrices de son hôte. Plus étendue qu’on ne le pense, l’épidémie joyeuse et joueuse DADAphilia touche toutes les générations et n’a d’autre symptôme qu’un délire obsessionnel se matérialisant par un attachement intense nous incitant à quêter et aimer tout ce qui se rapporte de près ou de loin à DADA. Ses agents pathogènes, bénins, voire bienveillants, émanèrent de quelques noms communs, Ball, Tzara, Janco, Arp, Hausmann, Höch, Picabia, Cravan…, se propageant dès 1916 au quatre coin du monde. Comme pour chaque infection, plusieurs détracteurs pensèrent pouvoir y mettre fin, cherchant quelques roboratives ou remèdes pour mettre un terme à cette propagation, à cette passion. Ce fut en vain ! Chaque échos de DADA résonna dans nombre de capitales mondiales, s’incorpora chez nombre d’artistes, littérateurs et penseurs de tout horizon.

Partant du principe que chaque année suivant le centenaire de cette prospère prolifération devient une commémoration souhaitable, nous invitons quiconque à lire et relire, voir et revoir les résistantes et  immuables œuvres DADA.

A travers quelques portraits, quelques thèmes, portant Dadaphilia pour nom, nous vous convions à entrer dans ce monde d’objecteurs de conscience, d’artistes aussi géniaux que sarcastiques, railleurs et un tantinet provocateurs !
A suivre !

Généralités DADA

Ecrits historiques et théoriques

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