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La Mondialisation

Publié le 13/03/2002
La mondialisation est aujourd'hui au coeur de tous les débats. Elle est devenue le phénomène structurant des rapports internationaux. Elle conditionne désormais l'organisation sociale et les perspectives de développement

Dictionnaire de la mondialisation sous la direction de Pascal Lorot.
Commerce mondial, protocole de Kyoto, industrie des loisirs, NSA, Nasdaq, intelligence économique.... Avec 300 entrées, ce dictionnaire est l'ouvrage indispensable pour décrypter, interpréter et comprendre la mondialisation.
Destiné aux étudiants, aux chercheurs, cet ouvrage sera également très utile au citoyen soucieux de mieux s'informer des réalités de demain.

Porto Alegre. Voyage en alternative. Martine Hassoun.
(...)"Nous avons fait la démonstration qu'il est possible de transformer radicalement la conception de l'administration du pays. Nous n'avons pas répondu à tous les problèmes que pose le système capitaliste, nous avons montré qu'il est possible de créer un espace véritablement démocratique.  (Raoul Pont, ancien maire de Porto Alegre)
Un bilan après 12 années d'expérimentation, plutôt positif avec de nombreuses données chiffrées.

Porto Alegre. L'espoir d'une autre démocratie. Marion Gret et Yves Sintomer.
Porto Alegre et son forum social sont devenus, depuis 2000, le lieu de rencontre de ceux qui luttent pour une autre mondialisation. Mais cette municipalité brésilienne est aussi le lieu d'une expérience démocratique unique: alors qu'un peu partout un fossé se creuse entre le monde politique et les citoyens, le budget participatif de Porto Alegre apparaît comme un espoir pour tous ceux qui sont insatisfaits des limites actuelles de la démocratie représentative et luttent pour la justice sociale.
A l'heure où la "démocratie locale" devient, en France, un enjeu politique fort et un argument électoral, l'expérience de Porto Alegre apparaît comme un véritable laboratoire permettant d'imaginer une autre démocratie.

La mondialisation libérale. Susan George et Martin Wolf.
Pour Susan George, "la mondialisation est une machine à concentrer la richesse et le pouvoir en haut de l'échelle sociale". Pour Martin Wolf, c'est "un processus d'intégration des marchés pour les biens, les services, les capitaux et peut-être même la main-d'oeuvre".
Deux points de vue diamétralement opposés donc. Cet ouvrage est une retranscription fidèle d'une conversation qui a eu lieu les 5 et 6 septembre au siège social du Financial Times à Londres. On connait l'emportement ou l'enthousiasme de Susan george, vice présidente d'ATTAC et auteur du Rapport Lugano.
Alors à vous de juger.

La mondialisation racontée à ma fille. André Fourçans.
Après le succès de L'économie racontée à ma fille, ce professeur d'économie de l'ESSEC renouvelle l'exploit et tente de mettre à la portée de tous les problèmes liés à la mondialisation. Il y décrit les grandes transformations de l'économie mondiale et explicite de grands débats comme la lutte contre la pauvreté, l'instabilité financière internationale ou la protection de l'environnement... entre autres.
Seul le ton du livre peut parfois être contraignant. A vous de voir.

La mondialisation: origines, développements et effets. sous la direction de James.D.Thwaites .
Pour favoriser l'apprentissage de la mondialisation, cet ouvrage contient 39 articles, parus pendant la dernière décennie et proposant une vue longitudinale du phénomène. Les textes sont présentés de façon thématique et géographique. La première partie du volume consiste à fournir une toile de fond historique et conceptuelle au lecteur, et ensuite, à lui fournir une vue d'ensemble de thèmes et de problèmes dominants associés à la mondialisation. La seconde partie veut sensibiliser le lecteur aux questions cruciales associées à la mondialisation qui affectent les diverses régions du monde. (espaces nord-americain, sud-americain, asiatique, africain).

L'ordre économique mondial. Essais sur les autorités de régulation par Elie Cohen .
Depuis 20 ans, les états dérèglementent, privatisent et libéralisent leurs économies. Simultanément, ils transfèrent des compétences aux organisations internationales, donnent leur independance aux Banques Centrales et renforcent les unions régionales. Elie Cohen démontre que le problème n'est pas de savoir si ce sont les intégristes du marché ou les adversaires antimondialistes, mais comment les architectes du nouvel ordre économique vont pouvoir bâtir un monde plus efficace, plus juste, plus légitime.

Le procès de la mondialisation. sous la direction de Edward Goldsmith et Jerry Mander.
Cet ouvrage réunit les plus grands spécialistes mondiaux de tous les domaines impliqués. Il étudie les différents processus de la mondialisation et son impact sur les aspects de la vie: aggravation de la pauvreté et de l'exclusion, démantélement des économies locales, homogénéisation de la culture, menaces sur les milieux naturels, sur la santé, sur la diversité biologique, sur les processus démocratiques...... et également sur l'indépendance des pays.
Cet ouvrage a obtenu le prix du meilleur livre politique de l'année aux USA.

Une économie au service de l'homme. ATTAC.
Pour sa première université d'été organisée à la CIOTAT en août 2000, ATTAC avait convié quelques-uns des membres de son conseil scientifique, afin de proposer une vision de l'économie en rupture avec celle que le néolibéralisme a imposée. Cet ouvrage s'appuie sur de nombreux exemples (monnaie, spéculation, dette, politique du développement, retraites) et donne une critique du système libéral.

Le capitalisme vertueux. Mondialisation et confiance. Marie Cuillerai.
L'argent mène le monde depuis le commencement des temps, mais il aura fallu attendre le troisième millénaire pour que le capitalisme et ses représentants se montrent investis d'une mission civilisatrice. On parle ainsi d'éthique des marchés, de fonds éthiques ou socialement responsables, de critères citoyens et environnementaux, de commerce équitable, au point que certains croient en la venue d'un capitalisme vertueux. Tout se passe comme si la logique économique réinventait l'éthique. La réponse est ici plus philosophique qu'économique.