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Etude consacrée à la prise en considération des jeux de plein air, des sports et de l'éducation physique dans les publications qui jalonnent l'histoire des sciences sociales et de la sociologie en France jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Elle s'articule en 2 parties chronologiques : les années 1890-1914 et les premières approches, puis la période 1920-1930 et la conception philosophique du jeu. ©Electre 2025
Les sociologues classiques français n'ont jamais ignoré les questions relatives aux jeux, aux sports et a l'éducation physique.
Au cours des années 1890-1914, un clivage assez net se précise. Dans le prolongement des premières approches d'Alfred Espinas, des sociologues appartenant à l'Institut international de sociologie fondé par René Worms (en particulier Gaston Richard et Guillaume-L. Duprat) proposent des analyses qui méritent l'attention. Les sociologues liés à Durkheim et à la publication de L'Année sociologique (Bouglé, Maître, Mauss, Henri Hubert, en particulier) examinent la place des jeux, de type rituel pour l'essentiel, et des techniques du corps telles qu'elles sont traitées par les anthropologues. Durkheim envisage surtout l'éducation physique, replacée au sein de l'éducation de l'enfant (un point souligné par Paul Fauconnet). D'autres auteurs encore (Charles Lalo, Jules Delvaille) présentent des éclairages intéressants, bien oubliés aujourd'hui.
Pendant les années 1920-1930, l'enracinement de diverses approches dans une conception philosophique du « jeu », visiblement inspirée par une lecture quelque peu réductrice du criticisme kantien, a pour effet de contraindre certaines approches alors que très tôt le « sociologue » Jean-Marie Guyau et un peu plus tard Charles Lalo avaient ébauché des méthodes pour étudier les jeux et les sports. Toutefois, des universitaires proposent une analyse des jeux récréatifs, des sports et des loisirs qui s'accorde mieux avec le changement culturel observable durant l'entre-deux-guerres. Tout en assumant l'héritage durkheimien, Maurice Halbwachs ouvre des perspectives novatrices. À la même époque, Richard, Duprat, mais aussi René Maunier, René Hubert et Henri Gouhier, voire Émile Lasbax ou Oscar Auriac abordent les pratiques physiques et sportives sous l'angle de la science sociale. Toutes ces publications méritaient d'être tirées de l'oubli.
Paru le : 04/02/2011
Thématique : Sports en général
Auteur(s) : Auteur : Jean-Paul Callède
Éditeur(s) :
Maison des sciences de l'homme d'Aquitaine
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-85892-399-1
EAN13 : 9782858923991
Reliure : Broché
Pages : 398
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 2.0 cm
Poids: 594 g