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Plus de quatre-vingt-dix pour cent du trafic mondial de marchandises s'effectue sur les mers. En Europe, l'engorgement des voies rapides ralentit les flux de marchandises et engloutit une part de la plus value. La commission de Bruxelles présente les autoroutes de la mer et autres bateaux à grande vitesse comme les prochains outils d'un transport écologique au service du développement durable. ©Electre 2025
Fortunes de mer
Lignes maritimes à grande vitesse
Les illusions bleues d'un « capitalisme vert »
« Plus de quatre-vingt-dix pour cent du trafic mondial de marchandises s'effectue sur les mers... »
A l'heure où ils caressent l'espoir d'une croissance adossée aux « marchés verts », les capitalistes entendent faire de l'espace maritime leur nouvel alibi écologique.
En Europe, l'engorgement des voies rapides ralentit les flux de marchandises et engloutit une part de la plus-value. A eux seuls les prochains couloirs à grande vitesse ne suffiront pas à combler ce manque à gagner. A fortiori quand les populations des régions concernées comme les salariés impliqués dans ces projets en ont déjà saisi l'imposture. De multiples actions de résistance se font jour au fil de ces tracés, que ces derniers soient hypothétiques ou avérés.
C'est donc vers la mer, redevenue un territoire à conquérir, que se tournent aujourd'hui les instances de l'Union européenne. La commission de Bruxelles présente les autoroutes de la mer et autres bateaux à grande vitesse comme les prochains outils d'un « transport écologique au service du développement durable ».
Mais, par-delà les annonces, que dissimulent en réalité ces projets auxquels souscrivent avec enthousiasme nombre d'écologistes officiels ? C'est ce que les auteurs de ce texte ont tenté de comprendre, en pointant du doigt quelques-unes des fausses alternatives et des vraies illusions particulières à la période qui s'ouvre devant nous.