Etude de la situation énergétique du Cameroun à travers l'environnement social, économique et politique du pays. L'auteur dénonce les causes de l'inefficacité du système et met l'accent sur les futurs enjeux qui sont principalement de faire face à la demande énergétique qui augmente sous le coût du développement économique et de la pression démographique, dans le cadre du développement durable. ©Electre 2025

Le Cameroun et la question énergétique

L'accès à l'énergie est un problème majeur en Afrique. Les énergies traditionnelles sont prédominantes dans les bilans et dans la consommation des ménages, mais sont toutefois d'un poids économique limité. L'information statistique sur ce secteur se révèle d'ailleurs disparate et peu fiable.

Pour le Cameroun en particulier, la question énergétique est intimement liée aux différentes exigences auxquelles le pays est confronté : croissance économique, ajustement structurel, libéralisation, privatisations, lutte contre la pauvreté, démocratie, etc.

Les ressources énergétiques sur lesquelles le Cameroun pourrait miser pour son développement sont non négligeables. Malgré cette situation favorable, le pays a sombré dans une crise sans précédent dont les conséquences économiques et sociales ont été désastreuses. Même si la mondialisation et les institutions qui la gouvernent (à savoir le FMI, la Banque mondiale et l'OMC) ont d'immenses responsabilités dans la déconfiture du monde en développement, la crise camerounaise actuelle est vraisemblablement le résultat d'une gestion imprudente et désastreuse des ressources et des compétences nationales.

Dans une analyse de la situation énergétique du pays, l'auteur dénonce les causes de l'inefficacité du système. Il s'attaque ensuite aux futurs enjeux qui sont principalement de faire face à la demande d'énergie qui croît sous le coût du développement économique et de la pression démographique, et ce dans le cadre du développement durable pour ne pas hypothéquer l'avenir des générations futures. A travers cet ouvrage, on s'enquiert donc aussi de la situation socio-politico-économique de cette « Afrique en miniature ».