Analyse de la logique de contrat entre les acteurs financiers de l'entreprise, prenant en compte les problèmes d'asymétrie d'information et d'incitation. Les relations entre groupes de contrôle et actionnaires minoritaires sont une caractéristique du fonctionnement des entreprises étudiée ici au-delà du cadre strictement juridique dans un contexte de contrat de répartition des tâches. ©Electre 2025

Le premier lien social est l'échange. Au-delà de son objet, l'échange introduit entre les hommes et les entreprises une communication, un code ou des références plus ou moins partagées. Cet ouvrage souhaite souligner l'importance de la négociation contractuelle et la richesse des formes de contrat économique dans la vie de l'entreprise, tout particulièrement vis-à-vis de ses apporteurs de fonds : actionnaires et prêteurs.

Dans un monde financier où les asymétries d'information, la dimension du temps et les relations de pouvoir existent, le processus contractuel entraîne des externalités positives sous forme d'économies ou de gains d'information. L'étendue et la diversité des contrats se retrouvent à tous les niveaux de la vie de l'entreprise en particulier les contrats financiers : contrats d'incitation des dirigeants, contrats de contrôle actionnarial, équilibre entre actionnaires majoritaires et minoritaires, négociation lors des transferts de contrôle et OPA. Il faut prendre en compte des relations implicites qui sont complexes et réintroduisent le long terme dans les comportements des acteurs. L'ouvrage est structuré en six chapitres consacrés aux thèmes suivants : l'entreprise et ses limites, l'entreprise et ses bailleurs de fonds, la décision, les contrats économiques, les contrats implicites et le contrôle, le droit et la finance.

Cet ouvrage est destiné aux étudiants en deuxième année de Master de Gestion ou de Management, en Master d'Économie ou en Master de Droit ainsi qu'aux professionnels du management, de la conformité, du contrôle ou du monde judiciaire ou juridique.