Une théorie du travail soutenant la thèse de sa centralité politique, c'est-à-dire de son rôle dans l'élaboration des rapports de civilité. Dans la mesure où la violence trouve ses ressorts dans la sexualité, elle implique d'examiner au niveau de l'individu la double centralité de la sexualité et du travail. La clef du paradoxe de la double centralité se trouve dans les pouvoirs du corps. ©Electre 2024
Aliénation, suicide : on sait que le travail peut produire le pire. Mais qu'il puisse aussi générer le meilleur, qu'il puisse être facteur d'accomplissement de soi et d'émancipation, une majorité de gens en doutent encore. C'est pourtant la voie explorée dans ce livre magistral qui propose, grâce à une nouvelle théorie du travail, de penser politiquement l'organisation de celui-ci.
Ce premier volume analyse les rapports entre travail, corps et sexualité. Il montre que le travail de production est une épreuve pour la subjectivité tout entière d'où peuvent émerger de nouvelles habiletés, à la condition toutefois que cette épreuve soit relayée par un deuxième travail, de soi sur soi, ou de transformation de soi.
Paru le : 03/01/2013
Thématique : Sociologie et psychologie du travail
Auteur(s) : Auteur : Christophe Dejours
Éditeur(s) :
Payot
Collection(s) : Petite bibliothèque Payot
Série(s) : Travail vivant
ISBN : 978-2-228-90839-9
EAN13 : 9782228908399
Reliure : Broché
Pages : 224
Hauteur: 17.0 cm / Largeur 11.0 cm
Épaisseur: 1.6 cm
Poids: 136 g
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