Les atteintes à l'intégrité du corps de la femme sont désormais officiellement reconnues comme une violation des droits de la personne et des libertés fondamentales. Le législateur a introduit de nombreuses dispositions nouvelles pour protéger le corps de la femme. ©Electre 2025
La maternité et la paternité sont des faits biologiques différents, la construction sociale qui s'est édifiée sur cette différence biologique était profondément inégalitaire au détriment de la femme. Le mouvement de libération de la femme a pris naissance dans les années soixante en revendiquant l'égalité des sexes. Mais les femmes subissent encore aujourd'hui des violences spécifiques. Ces violences sont restées longtemps un sujet non exploré. Elles sont devenues visibles en Europe à partir des années 70. La révélation progressive de ce phénomène et de son ampleur coïncide avec la reconnaissance du principe de l'égalité des sexes. En conséquence, la criminalisation en matière des violences a été très forte au cours des dernières décennies dans de nombreuses législations, notamment avec la multiplication des incriminations en matière des violences atteignant le corps des femmes.
Les atteintes à l'intégrité du corps de la femme sont désormais officiellement reconnues comme une violation des droits de la personne et des libertés fondamentales. Le législateur a introduit de nombreuses dispositions nouvelles pour protéger le corps de la femme. En effet, ces atteintes ont des incidences sur la santé des femmes.
Paru le : 16/11/2009
Thématique : Droit civil
Auteur(s) : Auteur : Valérie Rajasingam Pathiraj
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Logiques juridiques
Contributeur(s) : Préfacier : Francine Demichel
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-296-10558-4
EAN13 : 9782296105584
Reliure : Broché
Pages : 474
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 2.5 cm
Poids: 630 g
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