Une lecture des relations franco-algériennes qui dénonce la stratégie des gouvernements et des hommes de pouvoir qui, sous prétexte de combattre le terrorisme islamiste, s'accaparent les richesses du pays et tiennent le peuple algérien sous leur coupe. ©Electre 2024

Algéropholies françaises.

On sait que l'on approche la vérité à mesure qu'on s'éloigne des versions officielles ; on « brûle » dès que les « faussaires » sortent du bois pour dénoncer les thèses « abracadabrantesques » qui démasquent leurs commanditaires. Pourtant, on ne manque pas d'être surpris en lisant cet ouvrage. Non que les faits qui y sont dépeints paraissent irréels : la démonstration est implacable, les faits irréfutables, les sources irréprochables. Le malaise vient de ce qu'on est soudain saisi par la gravité de la situation. Une fresque abominable, l'oeuvre de nouveaux barbaresques : assassinat des moines de Tibhirine, implantation d'Aqmi au Sahel, chute de Kadhafi, Serval, Tiguentourine, vol AH5070, terrorisme sous fausse barbe, attentats à Paris, etc. Les turpitudes franco-algériennes décryptées ici soulèvent le coeur et dessinent la trace macabre de l'une des dictatures les plus répugnantes de la planète. De son côté, Sarkozy a mené une aventure coloniale échevelée et brutale : et Hollande est passé un cran au-dessus : il s'est lancé dans un inconcevable (et néanmoins « réussi ») coup d'État en Algérie. Attentats et menaces présentés comme aveugles sont la riposte chirurgicale de ceux que la France a entrepris de « détruire » - non pas dans l'Adrar des Ifoghas, mais au coeur du régime algérien. Ce que relate cet ouvrage, c'est aussi l'impitoyable rapt des richesses des « pauvres africains ». Dassault, Bolloré, Total, Areva, BP, EDF-GDF, Vinci, Bouygues, Albert Frère, Paul Desmarais, Bernard-Henri Lévy, Alain Minc, la confrérie des vautours. Bruguière, Sifaoui, Jacquard, Guidère, Calvi ? Des mercenaires chargés de piéger le débat dans le périmètre islamiste. Il n'y a jamais eu autant d'islamistes en France, autant de femmes voilées, de barbes ostentatoires, que depuis que ces « intellectuels négatifs » ont verrouillé la scène médiatique. Barbaresques du Sud et barbaresques du Nord font jonction, avec l'islam politique comme lubrifiant. Le pire n'est dès lors ni une hypothèse ni un complot, c'est une formalité.