Le couple de navigateurs a fait le tour du monde sur des bateaux respectueux de l'environnement, sans moteur, avec panneaux solaires et éolienne. Depuis la Méditerranée, ils ont traversé les océans Atlantique, Pacifique et Indien, la mer Rouge, puis le canal de Suez pour retrouver Venise. Ils racontent 80 de leurs escales qui leur ont permis de découvrir des sites naturels et d'autres cultures. ©Electre 2024

Depuis 1988, Elisabetta Eördegh et Carlo Auriemma font le tour du monde en voilier. Après une première circumnavigation de trois ans, ils ont aménagé le Barca Pulita, un voilier écologique, respectueux de l'environnement, avec lequel ils explorent les océans à partir de 1993 en quête des ultimes lieux encore inconnus de la planète. Ils ont fondé l'association éponyme, Barca Pulita, chargée de réunir de la documentation et de protéger ces derniers sites préservés de la Terre.

Au fil des ans, Elisabetta Eördegh et Carlo Auriemma ont publié plusieurs ouvrages et réalisé des documentaires pour la télévision consacrés aux réalités naturelles et anthropologiques les plus lointaines et ignorées de notre planète.

Le voilier est un moyen de déplacement extraordinaire : il permet de se rendre dans des lieux inaccessibles, et cela au rythme lent de la mer et du vent. Le voyage peut durer des jours, des semaines, jusqu'à ce qu'apparaisse à l'horizon une terre nouvelle, susceptible d'offrir des rencontres, des découvertes, des images et des émotions encore inconnues, mais toujours inoubliables.

Le tour du monde est un défi qui n'a jamais cessé d'attirer et de fasciner, offrant d'innombrables possibilités dans la sélection des latitudes, des itinéraires, des durées et des moyens.

Celui qu'Elisabetta Eördegh et Carlo Auriemma présentent dans cet ouvrage est un tour du monde idéal : en voilier - car c'est ainsi qu'ils se déplacent depuis plus de vingt ans -, dans les climats chauds et doux des tropiques et en quatre-vingts escales, à l'image du pari de Phileas Fogg dans Le Tour du monde en quatre-vingts jours de Jules Verne.

Les quatre-vingts merveilles choisies sont leurs préférées parmi les centaines découvertes grâce à leur bateau - ils disent y avoir laissé un peu d'eux-mêmes. Il y a des lieux dont ils ignoraient parfois jusqu'à l'existence et où ils ont désormais des amis, des sites qui ne forment plus seulement de minuscules points sur une carte, mais suscitent des souvenirs de visages, de saveurs, aussi inoubliables que nostalgiques.