Béni celui qui fait confiance à la vie, qui ose bourlinguer dans le pays avec un simple baluchon, en troquant un repas contre un collier, à l’instar du célèbre coureur des bois Étienne Brûlé. Empruntez les souliers d’un jeune et joyeux anarchiste et secouez la routine qui fixe votre quotidien. Jeudi vous coucherez à la belle étoile l’estomac creux, et vendredi vous crécherez chez un inconnu heureux de remplir votre cœur et votre assiette. Au menu, incertitude et dépaysement! ©Electre 2024

Qui n’a pas rêvé un jour d’avoir l’audace de bourlinguer dans le pays avec un simple baluchon, troquant repas contre colliers, à l’instar du célèbre coureur des bois Étienne Brûlé? Le héros du Journal d’un joyeux anarchiste, un roman vérité où le lecteur se demande avec intérêt si l’auteur se raconte ou fabule, part sans but précis, se retrouve pour un temps en Colombie-Britannique, à vivre un peu à la manière des hippies, sans filet de sécurité, livré à la bonté des habitants et à la générosité de la nature. Des milliers de kilomètres et de joints plus loin, il revient avec l’idée de crier haut et fort la seule vraie valeur universelle : l’amour! Ce livre s’adresse à tous les gens fixés dans une routine étouffante; qu’ils chaussent les souliers d’un jeune anarchiste heureux et fassent un pied de nez à l’ordre et à ses forces, avec une insouciance momentanée, franchement bénéfique. L’œuvre est pimentée de quelques bédés satiriques, inspirées à l’auteur par ses rencontres avec des corps policiers, des hippies et des familles d’accueil éphémères. Ému par sa lecture, Roger Perron, du Groupe BO Concept (commanditaire principal de l’œuvre), a conclu que « ce récit donne matière à réflexion à tous les parents qui croient que le bonheur de leurs enfants passe nécessairement par le chemin traditionnel d’une carrière ».