Cet essai interroge les dimensions fatale et aliénante de la beauté. Dans la société contemporaine, le corps est devenu un capital de beauté pour les hommes et les femmes qui génère une économie de marché, la cosmétique, et une écologie de soi. Le sentiment subjectif de la beauté repose sur l'estime de soi et sur la perception de son apparence dans le regard des autres. ©Electre 2025
Chacun(e) voudrait rester beau - pas seulement le paraître - en conservant ses ressources esthétiques de la représentation classique de la beauté éternelle en se protégeant dans une bulle cosmétique. La gestion de son capital corporel développerait son essence en maintenant les traits de notre jeunesse.
La solution serait de devenir enfin beau en se rajeunissant et en activant nos ressources capacitaires. Se réestimer par la médecine esthétique c'est se refaire un corps en se donnant une seconde chance : désir de refaire sa vie comme son corps.
Mais se trouver beau est aussi une tendance écologique de beauté durable qui relativise l'évolution de la matière en privilégiant des gestes de beauté dans une harmonie et une acceptation du changement pour bien vieillir et bien vivre.
Paru le : 31/05/2017
Thématique : Sociologie de la culture
Auteur(s) : Auteur : Bernard Andrieu
Éditeur(s) :
Editions du Murmure
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-37306-019-5
EAN13 : 9782373060195
Reliure : Broché
Pages : 74
Hauteur: 17.0 cm / Largeur 11.0 cm
Épaisseur: 0.8 cm
Poids: 80 g
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