De juin 1944 à mai 1945, l'histoire des combats, arrestations, sabotages, etc. qui ont marqué la fin de la Seconde Guerre mondiale dans le Sud-Ouest. ©Electre 2024

La libération du Sud-Ouest

Cet ouvrage captivant, illustré par de très nombreux documents, est un tableau vivant et détaillé de la libération du Sud-Ouest de la France de juin 1944 à mai 1945.

À la veille du débarquement des Alliés en Normandie, les forces allemandes en France reposent sur 1 546 000 hommes au total (terre, marine, aviation, police et sécurité), dont 190 000 en Aquitaine, Charente, Charente-Maritime, Limousin et Midi-Pyrénées. De son côté, la Résistance du Sud-Ouest aligne 48 446 hommes en Aquitaine, 36 620 en Limousin, 54 000 en Midi-Pyrénées et 5 652 en Charente et Charente-Maritime, soit un total de 144 718 hommes (AS, FTP, ORA).

Focalisée sur les débarquements alliés de Normandie et de Provence de juin et août 1944, l'Histoire oublie trop souvent le rôle capital joué par les FFI (AS, FTP, ORA) dans la libération du Sud-Ouest, un quart du territoire national. Sabotages, embuscades, captures de garnisons allemandes en fuite, batailles finales des poches de l'Atlantique marquent l'action décisive des forces françaises combattantes de la Résistance dans la libération du Sud-Ouest en 1944-1945 : sur les 190 000 soldats allemands présents, 32 700 sont mis hors de combat (tués, blessés ou capturés) en juin, juillet et août 1944 par les FFI (AS, FTP, ORA), 25 000 au sud de la Loire et dans la région d'Autun en septembre 1944 par les FFI et des unités alliées, 30 000 de septembre 1944 à mai 1945 sur les fronts de l'Atlantique de Charente-Maritime et du Médoc par les forces militaires françaises, majoritairement issues des maquis, soit un total de 87 700 soldats allemands tués, blessés, capturés de juin 1944 à mai 1945.

Cet ouvrage retrace l'ensemble des combats livrés au cours de cette période dans le Sud-Ouest, sans oublier les nombreux crimes de guerre commis par des unités allemandes souvent fanatisées.