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Version remaniée d'une thèse, cette étude met en lumière le paradoxe entre l'incitation et la généralisation de la mobilité, et la militarisation des frontières en vue de lutter contre l'immigration clandestine. L'auteur dessine les contours d'une rationalité frontalière fondée sur la dichotomie entre le cadre institutionnel et l'élan humanitaire qui naît de la mondialisation inégalitaire. ©Electre 2025
Depuis la fin de la guerre froide, le nombre de murs, barrières ou clôtures a été multiplié par cinq ; mis bout à bout, ils permettraient de parcourir les trois quarts du périmètre équatorial de la Terre. De nouveaux murs ne cessent d'être construits, y compris en Europe. Pourtant, bien des études s'accordent à répéter l'inutilité de ces renforcements au regard des objectifs annoncés de «sécurisation» de la frontière. La résurgence du schème traditionnel de la frontière n'est-elle qu'un effet de surface, une réaction spectaculaire autant que vaine, le dernier sursaut d'une souveraineté à l'agonie ? Comment penser l'apparent paradoxe entre, d'une part, une incitation permanente et généralisée à la mobilité, une tendance à l'ouverture des frontières et, d'autre part, la militarisation des frontières et les mesures de lutte contre l'immigration clandestine ?
En se démarquant de la dichotomie fondatrice du problème tel qu'il est généralement abordé (la souveraineté des États opposée aux droits des migrants, le sécuritaire contre l'humanitaire), ce livre tente de dessiner la cohérence propre d'une «rationalité» frontalière qui s'élabore dans le cadre d'institutions de gestion des migrations mondialisées. Se tenant au plus près de pratiques et de discours hétérogènes et souvent conflictuels, il met en résonance les derniers travaux de Foucault portant sur le néolibéralisme avec un riche matériel juridique, sociologique et politique. Ces ressources permettent de saisir la complexité et les transformations de l'institution frontalière, soumise à la pression institutionnelle et intellectuelle d'une gouvernementalité managériale, sur un fond de mondialisation essentiellement inégalitaire.
La mondialisation du marché du travail et le développement du néolibéralisme forment le cadre à l'intérieur duquel la frontière se dessine comme mode de régulation des flux et instrument de mise en mouvement différenciant. Au regard de cette matrice génératrice de mobilités inégalitaires, quelle est la généalogie, quelles sont les continuités et les discontinuités du «phénomène migratoire» ?
Paru le : 14/06/2016
Thématique : Géographie universitaire
Auteur(s) : Auteur : Denis Pieret
Éditeur(s) :
Presses universitaires de Liège
Collection(s) : Série philosophie
Contributeur(s) : Préfacier : Thomas Berns - Postfacier : Etienne Balibar
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-87562-095-8
EAN13 : 9782875620958
Reliure : Broché
Pages : 324
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 2.2 cm
Poids: 657 g