Cinq nouvelles ayant pour thèmes communs l'Argentine et la relation entre un père et son fils, Patricio. Celui-ci est tour à tour compagnon de Saint-Exupéry à l'époque de l'Aéropostale, fils de militants gauchistes victimes de la dictature de Videla à la fin des années 1970, jeune homme désabusé par la crise de 1998, footballeur sous Peron et adolescent à la recherche de son père disparu. ©Electre 2024

«Un beau jour, un jour comme un autre, alors que je marchais dans les rues de Buenos Aires, je vis une inscription sur un mur. De la peinture colorée sur une surface sans âme. Quatre mots : Patricio, te amo. Papá. C'était la première fois, en presque cinquante ans, que je voyais un graffiti écrit par un père à son fils. Dans ce monde mélancolique et triste, où l'âme est accrochée au temps, tout paraît épique et grandiose. Même un geste aussi simple. Dix-sept lettres écrites par quelqu'un, un jour, sur un mur.»

Cinq nouvelles, cinq moments forts de l'histoire argentine, mais surtout cinq histoires peu banales entre père et fils. Les maladresses, les incompréhensions, les regrets bien sûr, mais aussi l'admiration, les passions communes et beaucoup d'amour.

Sous la plume de Veltroni, Patricio devient tour à tour compagnon de Saint-Exupéry pendant les glorieuses années de l'Aéropostale, fils de militants de gauche victimes de la dictature Videla à la fin des années soixante-dix, jeune homme désabusé par la crise économique de 1998, petit génie du football sous l'ère Péron, enfin adolescent à la recherche de son père depuis longtemps disparu.

«Patricio, je t'aime. Papa est vraiment le plus beau livre de Walter Veltroni. On pourrait aussi ajouter qu'il est plus beau que bien des livres écrits par des écrivains professionnels (un nom au hasard : Baricco), et qu'il est encore plus que cela. Il possède quelque chose de freudien.»

Il Corriere della Sera

«Les histoires de Veltroni rassemblées ici sont remarquablement bien écrites, profondes, souvent touchantes, loin des banalités et des lieux communs.»

La Stampa

«D'aucuns ont déjà dit que c'était le plus beau texte du maire de Rome. C'est également le plus original.»

Liberazione