Un coup de coeur de Sophie D.
Contrairement à certains futurologues pessimistes, les auteurs ne voient pas les robots et l'intelligence artificielle comme un danger potentiel pour les entreprises, mais plutôt comme créatrice de valeurs. Par exemple des pays comme le Japon, la Corée du Sud, deux des pays les plus robotisés au monde connaissent le plein emploi. Le taux d'investissement en recherche et développement y est bien supérieur, les entreprises étant convaincues que la robotisation engendre des gains de productivité et augmente la production sans forcément détruire l'emploi. Le robot dans l'entreprise doit être utilisé dans une logique de complémentarité et non de substitution. Il peut, en effet, accomplir des taches rébarbatives, répétitives, dangereuses : par exemple, le robot assiste un chirurgien et lui permet d'avoir des gestes plus précis. Autre exemple : le comptage des chèques et des billets désormais automatisé permet à l'employé de banque de devenir conseiller financier.
L'entreprise doit donc négocier un virage important afin de passer de la sécurité à la flexibilité, de la préservation des emplois à la formation et à la capacité d'adaptation. Elle doit aussi revoir sa vision du management, passant à une étape plus collaborative, plus tournée vers l'empathie, le respect des valeurs et le respect de la sensibilité des uns et des autres.
"Et si l'avenir de l'homme appartenait à l'homme ?".