Le narrateur vit solitaire et diminué par la maladie mais constate que sa situation est idéale pour se concentrer sur l'écriture. Sa seule compagnie est Yelizeveta, une mère divorcée venue de Transnistrie, qu'il engage comme femme de ménage. Il partage dans ce récit ses réflexions sur le mal-être, le désir, l'écriture et la langue. ©Electre 2024
« Je ne romprai aucun silence : écrire, c'est être seul, faire silence autour de soi, tout risquer sur des signes. Voilà qui est commun à la littérature et à l'amour. Aussi parlerai-je dans le bas de la voix, où tout peut se dire et se réfuter, sauf l'inavouable qui bruit au-delà de la chair et du coeur. Avançons donc. Pendant un peu plus d'un an, j'ai été malade. [...] J'étais plus fragile. [...] On ne me regardait plus, pas même les femmes de mon âge ; et j'en étais presque heureux : j'avais atteint l'angle mort de l'existence, qui est peut-être, pour un écrivain, le moment où il commence à exister vraiment. »
Dans cette solitude convalescente arrive Yelizeveta. Chaque lundi, elle vient faire le ménage.
Une bouleversante réflexion sur la maladie, le désir, l'écriture et la langue.
Paru le : 14/03/2019
Thématique : Littérature Française
Auteur(s) : Auteur : Richard Millet
Éditeur(s) :
Pierre-Guillaume de Roux
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-36371-289-9
EAN13 : 9782363712899
Reliure : Broché
Pages : 111
Hauteur: 20.0 cm / Largeur 13.0 cm
Épaisseur: 1.0 cm
Poids: 138 g
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