Si elles avaient été protestantes, elles auraient chanté la Cévenole, et, si elles avaient été autrefois, elles auraient chanté les vieilles mélodies vivaroises. La ville avait poussé sa banalité jusqu'au coeur du Vivarois, et les jeunes filles ne savaient plus chanter que des airs sans âme usés déjà aux carrefours par les voix incolores du peuple des rues. ©Electre 2025
Si elles avaient été protestantes, elles auraient chanté la Cévenole : Salut, montagnes bien-aimées... ou un psaume : Je lève les yeux vers les monts que j'aime... Et, si elles avaient été d'autrefois, elles auraient chanté les vieilles mélodies vivaroises.
Mais la ville avait poussé sa banalité jusqu'au coeur de ces contrées lointaines, et les jeunes filles ne savaient plus chanter que des airs sans âme usés déjà aux carrefours par les voix incolores du peuple des rues.
Paru le : 15/05/2009
Thématique : Romans du terroir
Auteur(s) : Auteur : Roger Ferlet
Éditeur(s) :
Fontaine de Siloé
Collection(s) : Les chants de la terre
Série(s) : La terre vivaroise
ISBN : 978-2-84206-423-5
EAN13 : 9782842064235
Reliure : Broché
Pages : 322
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Poids: 500 g
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