en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Contributions sur le rôle de ces quatre ports du Sud-Ouest atlantique qui, entre le XVIe et le XIXe siècle, ont participé à la déportation de douze millions d'Africains vers les colonies où ils étaient réduits en esclavage. Les bateaux partis de France ont convoyé plus de 300.000 prisonniers et ont tiré profit du commerce triangulaire en rapportant en Europe des denrées produites par ces esclaves. ©Electre 2024
Entre le XVIe et le XIXe siècle, environ douze millions d’Africains furent déportés par les négriers occidentaux vers les colonies.
Dans cet « infâme trafic », les ports du Sud-Ouest atlantique jouèrent un rôle indéniable, convoyant plus de trois cent huit mille captifs.
S’appuyant sur des études de référence et des recherches inédites ou méconnues, cette synthèse régionale met en résonance quatre ports au « profil négrier » complémentaire :
La Rochelle, port de commerce moyen à la vocation négrière ancienne, Bordeaux, premier port colonial français durablement spécialisé dans le trafic direct avec les Antilles qui s’investit puissamment dans la traite à la fin du XVIIIe siècle, Rochefort, arsenal des colonies, qui soutint l’Asiento, traite négrière espagnole assumée un temps par les Français, tout en montant ses propres expéditions, Bayonne, qui n’arma que ponctuellement en traite.
Investis dans le commerce triangulaire, ces ports tirèrent aussi profit de l’esclavage en lui-même. Troquant les produits de leur arrière-pays contre le sucre, le café, l’indigo, ils acheminaient vers la métropole et l’Europe entière ces denrées produites par les populations asservies, et l’on trouvait à la tête des plantations antillaises bien des colons originaires du Sud-Ouest.
Plus largement, c’est tout un espace régional qui, directement ou indirectement, profita de la traite négrière et de l’esclavage.
Cette étude est le fruit de la collaboration entre des universitaires de Bordeaux, La Rochelle, Limoges, Poitiers et des conservateurs de bibliothèque, de musée et d’archives.
Paru le : 08/10/2020
Thématique : Histoire moderne générale
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Mollat
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Directeur de publication : Caroline Le Mao
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-35877-023-1
EAN13 : 9782358770231
Reliure : Broché
Hauteur: 27.0 cm / Largeur 22.0 cm
Épaisseur: 2.5 cm
Poids: 1054 g