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Balma a connu une urbanisation plus tardive, à partir du milieu du XXe siècle, que les autres communes de la première couronne toulousaine. L'auteur montre en quoi l'Hers, rivière la séparant du chef-lieu de la Haute-Garonne, revêt une importance capitale, tant pour l'aménagement de la communauté urbaine que pour la sauvegarde de la spécificité de la petite ville. ©Electre 2025
Plus proche commune du coeur de la communauté urbaine toulousaine, avec Blagnac et Ramonville, Balma, qu'il serait plus juste de désigner sous le double vocable Balma-Lasbordes, a connu une urbanisation plus tardive que les autres communes formant la première couronne toulousaine. Il faut dire, et ceci explique en partie cela, que l'espace balmano-lasbordais est comme séparé - peut-on dire protégé ? - par une coupure géographique constituée par l'Hers, petite rivière qui divaguait jadis dans une vallée démesurée pour elle. Le deuxième volume, consacré à l'urbanisation, montre combien cette coupure verte, revêt une importance capitale tant pour l'aménagement de la communauté urbaine que pour celui de Balma et la sauvegarde de la spécificité de la commune. Il y a une cinquantaine d'années, Balma commença sérieusement à s'équiper non pour mettre en route une quelconque urbanisation mais pour la satisfaction et le mieux-vivre de ses habitants d'alors. Le démarrage de l'urbanisation a été laborieux et comme à contrecoeur. C'est sans doute à la nature de ces débuts que Balma doit ce qu'il n'est pas aujourd'hui, une banale association de cités à étages et sans âme.
En dépit de l'attrait financier qu'elle pouvait représenter à ses débuts pour les particuliers propriétaires de terrains et pour la commune, la politique d'urbanisation n'était pas très bien vue à Balma et a été assez longtemps hésitante. La résistance était forte mais elle finit par céder à la suite de la désaffection des exploitants et de leurs ouvriers pour le travail de la tare et devant la pression conjointe des propriétaires, enfin alléchés par la possibilité de vendre à bon compte, des nombreux candidats à l'achat et des promoteurs.
Virtuoses d'une gestion de bon sens, sans excès, sans orgueil ni fanfaronnade, Georges Pradel comme Eugène Bonnet, les deux premiers maires de l'urbanisation, ont en à coeur de tenir cette dernière dans des limites qui leur paraissaient raisonnables et compatibles avec le maintien d'un équilibre ville-campagne, sans négliger cependant de favoriser, pour l'emploi et les recettes communales, l'installation d'un très grand nombre d'entreprises. « Profitons de la proximité de la grande ville sans en avoir les inconvénients et ne créons pas chez nous ce qui ne serait et ne pourrait jamais être qu'une sorte de sous-ensemble urbain ». Ainsi s'explique probablement le fait que l'on ait construit autant de pavillons, de villas en privilégiant les espaces verts et fleuris, et relativement peu d'immeubles. C'est en partie à cela que Balma doit son originalité et son cachet particulier. Ainsi se justifie aussi le choix de l'emplacement de l'originale et spacieuse mairie au large dans la nature.
Actuellement, dans le cadre récent d'une communauté urbaine, dans laquelle l'autonomie et l'originalité même des communes membres peuvent sembler menacées, le caractère mi-urbain mi-villageois de Balma peut sombrer. En tout cas, le débat sur l'étendue souhaitée et tolérable de l'urbanisation est toujours actuel. Espérons que la pression démographique sur Toulouse et sa région ne sera pas suffisante, ce qui est hautement probable, pour que se développe la métropole, voire la mégapole, dont certains, depuis le changement de millénaire, rêvent plus ou moins innocemment.
Paru le : 01/04/2012
Thématique : Histoire des régions de France
Auteur(s) : Auteur : Guy Eché
Éditeur(s) :
Ed. universitaires du Sud
Collection(s) : Bibliothèque méridionale d'histoire
Série(s) : Histoire de Balma
ISBN : 978-2-7227-0138-0
EAN13 : 9782722701380
Reliure : Broché
Pages : 443
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 2.5 cm
Poids: 807 g