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Un coup de coeur de Pierre
En cherchant à comprendre à auteur d'homme et de femmes, de bourreaux et de victimes, la mécanique meurtrière de la Saint-Barthélemy, Jérémie Foa propose un livre aussi émouvant que novateur .
Tous ceux qui tombent est un grand beau livre d'histoire. Jeremy Foa avait déjà donné avec Sacrées Guerres (dans indispensable collection de l'histoire dessinée de la France, une lecture d'ensemble des guerres de religion dont il montrait à quel point elles étaient aussi une guerre de récits.
Dans ce nouveau livre il ne s'agit pas une fois encore de chercher à déterminer la mécanique politique du massacre, ni à le réduire à l'idée abstraite d'un crime des catholiques sur les protestants. Il s'agit de comprendre, au plus près des archives, comme telle personne a tué telle autre (et parfois plusieurs dizaines), pour quelles raisons, de quelle façon. Procédant ainsi Jérémie Foa nous montre à quel point ce massacre est un massacre entre voisins, à l’échelle non d'une ville mais de quartiers de quelques rues et comment l'idée du Salut est constamment présente, ce qui n'empêche pas aussi les mobiles crapuleux.
Au final c'est à une lecture complexe de l’événement que nous invite l'historien, ne reculant pas, dans la lignée de J. Michelet, devant l'émotion que peut susciter le retour dans l'Histoire de ces vies oubliées.
Dans ce nouveau livre il ne s'agit pas une fois encore de chercher à déterminer la mécanique politique du massacre, ni à le réduire à l'idée abstraite d'un crime des catholiques sur les protestants. Il s'agit de comprendre, au plus près des archives, comme telle personne a tué telle autre (et parfois plusieurs dizaines), pour quelles raisons, de quelle façon. Procédant ainsi Jérémie Foa nous montre à quel point ce massacre est un massacre entre voisins, à l’échelle non d'une ville mais de quartiers de quelques rues et comment l'idée du Salut est constamment présente, ce qui n'empêche pas aussi les mobiles crapuleux.
Au final c'est à une lecture complexe de l’événement que nous invite l'historien, ne reculant pas, dans la lignée de J. Michelet, devant l'émotion que peut susciter le retour dans l'Histoire de ces vies oubliées.