Du XVIIe au XVIIIe siècle, les romanciers ont souvent adopté une voix féminine. Les énoncés autorisés par cette plume pseudo-féminine sont étudiés dans cette enquête qui part des genres féminins au XVIIe siècle puis s'intéresse à la voix de Marianne chez Marivaux et examine sa postérité jusqu'à La religieuse et La nouvelle Héloïse. ©Electre 2025
Les formes personnelles du récit se sont imposées dès la fin du XVIIe siècle jusqu'aux années 1760. Les romanciers ont adopté très fréquemment une voix féminine. Qu'autorise cette plume pseudo-féminine ? La présente étude se centre d'abord sur la situation des « genres féminins » au XVIIe siècle. Ces derniers ont préparé les conditions pour qu'émerge la voix de Marianne chez Marivaux, pivot de cette réflexion en ce que Marianne a longtemps incarné le modèle de la femme écrivante. L'étude conduit enfin à La Religieuse de Denis Diderot et à La Nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau en les confrontant afin d'observer la manière très différente, mais en écho paradoxal, dont les deux romanciers ont fait parler, ou plutôt écrire, des personnages de femmes.
Paru le : 18/08/2021
Thématique : Essais et théories - Dictionnaire
Auteur(s) : Auteur : Florence Dujour
Éditeur(s) :
Classiques Garnier
Collection(s) : L'Europe des Lumières
Contributeur(s) : Préfacier : Arlette Farge
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-406-11240-2
EAN13 : 9782406112402
Reliure : Broché
Pages : 589
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 2.7 cm
Poids: 708 g
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