Des communications sur la notion d'utopie et son histoire au sein de l'urbanisme, pour résoudre les problèmes de mal logement et de conditions de vie déplorables. Pour remédier à ces fléaux, les contributeurs jettent les bases d'un nouvel urbanisme répondant aux enjeux écologiques, économiques et sociologiques du début du XXIe siècle. ©Electre 2025

CFDU/conseil français des urbanistes

Créé en 1996, à la suite de l'association « Profession Urbaniste », le Conseil Français des Urbanistes est une confédération rassemblant des associations nationales et régionales de professionnels de l'urbanisme.

Le Conseil Français des Urbanistes a pour objet :

• de mettre en réseau les urbanistes dans leur grande diversité d'emploi, de statuts et de fonctions,
• de représenter la profession auprès des acteurs et instances nationales et européennes,
• d'intervenir et prendre position dans les débats publics concernant la pensée urbaine, l'urbanisme et le cadre de vie,
• de faire connaître et promouvoir l'urbanisme comme facteur clef de l'équilibre social et économique de notre société,
• de travailler sur les questions relatives à l'exercice de la profession, que ce soit sous l'angle économique, déontologique, juridique,
• de travailler à l'amélioration des méthodes et des pratiques de l'urbanisme,
• de faire en sorte qu'à tous les niveaux territoriaux de notre pays des urbanistes soient présents, quels que soient leur statut et leur mode de fonctionnement,
• d'organiser chaque année les Universités d'Été des Urbanistes.

Toute l'histoire de l'urbanisme est indissociable de l'utopie. Le mal logement, les conditions de vie déplorables des ouvriers, leurs aspirations à un mieux vivre, leur considération croissante par des patrons avant-gardistes, les luttes syndicales, ont conduit à des opérations exemplaires.
Cités-jardins, cités Castors, palais fouriéristes, l'utopie est fondatrice et le Familistère de Guise est le lieu de la concrétisation de cette cité idéale.

Les crises sociétales et sanitaires récentes ont remis en cause la pensée progressiste et moderniste. L'envie d'un monde meilleur, plus égalitaire, plus coopératif, plus apaisé, mais aussi plus frugal et moins consumériste, fait son chemin et rejoint, sur beaucoup de points, les idées fondatrices des utopistes. Rêver d'un monde meilleur, c'est penser une autre ville. Parler d'un « monde d'après » c'est déjà affirmer qu'on désire le construire.

Cet ouvrage retrace l'histoire de l'utopie en urbanisme, analyse les enjeux éco sociologiques qui se posent à nous clairement et jette les bases d'un nouvel urbanisme de « l'après ».