en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Douze contributeurs analysent le dialogue établi à partir du XVIIIe siècle entre philosophes et défenseurs de la religion. Ils explorent la place de la religion dans la création littéraire et les arts à cette période, notamment dans les écrits de G. de Staël, Stendhal, les opéras ou la toile Ruth et Boaz de L. Hersent. Le rapport de Chateaubriand à l'islam, la laïcité et l'athéisme est examiné. ©Electre 2025
Orages
Le génie de la religion
En 1802, Chateaubriand ouvrait le siècle avec la publication du Génie du christianisme. Soucieux de s'adapter à un public qui s'était éloigné de la foi de ses ancêtres, il y développait une apologétique qui faisait appel à la mémoire d'une culture commune et qui visait surtout à ramener ses contemporains à Dieu par la voie du sentiment et de l'imagination. Il s'agissait pour lui de persuader du « génie » d'une religion qui pouvait se prévaloir d'avoir toujours été favorable aux lettres et aux arts, en préservant le sens du mystère et en renouvelant la dramaturgie des passions aussi bien que la veine descriptive.
Est-ce à dire pour autant que le Génie du christianisme faisait rupture ? Les articles recueillis dans ce numéro reviennent sur le dialogue établi dès le XVIIIe siècle entre philosophes et défenseurs de la religion, et ils rappellent que des apologistes avaient déjà choisi de louer l'excellence des oeuvres inspirées par le christianisme. Du reste, rien ne montre mieux que la promotion de cette religion par son rapport fécond à la création littéraire et artistique était dans l'air du temps dans les années 1800 que la publication concomitante de l'essai de Pierre-Simon Ballanche aujourd'hui oublié, Du sentiment considéré dans ses rapports avec la littérature et les arts. Un extrait en est ici reproduit.
Sans être totalement neuve, la « poétique » insérée dans le Génie du christianisme et illustrée par les récits, Atala, René, n'en suscita pas moins un enthousiasme dont se font écho les lettres peu connues de la romancière Sophie Cottin. Pour d'autres, comme Pigault-Lebrun, le livre de Chateaubriand fut l'occasion de renouer avec la verve satirique des ennemis de l'Église.
Ce numéro d'Orages fait entendre ces polémiques qui, sous la plume de Senancour ou de Germaine de Staël, inscrivent la religion au coeur du débat idéologique des années 1760-1830. De la dévote qu'avait déjà mise en scène le roman du XVIIIe siècle à l'athée dont Stendhal sonde le mal-être, des opéras bibliques de l'Empire au tableau de Louis Hersent Ruth et Boaz, il se veut une invitation à explorer la présence de la matière religieuse au cours de cette période dans la fiction et dans les arts.
Notre cahier annuel accueille un entretien avec François Jacob autour du devenir des revues scientifiques, à l'occasion du vingtième anniversaire d'Orages.
Paru le : 22/03/2022
Thématique : Essais et théories - Dictionnaire Revues littéraires
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Atlande
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Fabienne Bercegol
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-35030-792-3
EAN13 : 9782350307923
Reliure : Broché
Pages : 248
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 1.8 cm
Poids: 453 g