Des réseaux épistolaires féminins voient le jour au XVIIe siècle, dans le cadre de la famille, des relations amicales ou de l'exercice de la sociabilité. Ce genre permet aux femmes d'accéder à l'écriture et d'exercer une influence sur la scène culturelle et littéraire de cette époque. Certaines femmes ressortent particulièrement, comme Madeleine de Scudery ou Madame de Sévigné. ©Electre 2024
Au XVIIe siècle, nombreuses sont les femmes à faire usage d'une technique qu'on leur enseigne peu ou pas du tout - l'écriture - pour pratiquer un art quelles portent à son sommet - l'épistolaire. Pour comprendre comment un écrit ordinaire a pu donner naissance à une oeuvre aussi célébrée que celle de Madame de Sévigné, il faut revenir sur le legs méconnu des épistolières. Dans le milieu familial ou sur la scène sociale, la formation en réseaux a permis aux usagères de la lettre de rayonner, d'exercer un pouvoir, de transmettre leur savoir dans tous les domaines de la vie politique, sociale, culturelle et littéraire. Derrière la modestie du néologisme, les écriveuses se révèlent des actrices ambitieuses, qui ont ouvert la voie aux écrivaines.
Paru le : 23/03/2022
Thématique : Essais et théories - Dictionnaire
Auteur(s) : Auteur : Nathalie Freidel
Éditeur(s) :
Classiques Garnier
Collection(s) : Masculin-féminin dans l'Europe moderne
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-406-12823-6
EAN13 : 9782406128236
Reliure : Broché
Pages : 290
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 1.6 cm
Poids: 406 g
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