en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
En 1989, après un soulèvement populaire, le président algérien C. Bendjedid lance un vaste champ de réformes, dont le multipartisme. Mais aux élections législatives de 1991, il est piégé par la montée du FIS qui frôle la majorité absolue au premier tour. Il quitte le pouvoir et les élections sont annulées. Retour sur cette période trouble qui débouche sur la décennie noire. ©Electre 2025
Plus de vingt ans avant le « printemps arabe » de 2011, l'Algérie a connu le sien, rapidement transformé en un hiver sanglant. En 1989, quelques mois après un soulèvement populaire contre le régime du parti unique, violemment réprimé, le président Chadli Bendjedid, ancien colonel, lance un processus démocratique audacieux malgré les réserves de l'armée qui l'avait porté au pouvoir dix ans plus tôt.
Au lieu d'organiser immédiatement une transition après le mouvement de protestation et de partir à sa suite, il a préféré piloter lui-même le chantier des réformes politiques dans le sillage de la chute du mur de Berlin, se rêvant en « Gorbatchev algérien ».
Il légalise le multipartisme et le pluralisme syndical, ouvre le champ médiatique, amnistie les détenus politiques et autorise les dirigeants exilés à rentrer au pays pour participer au processus démocratique en marche.
Inquiété tout de même par la montée en puissance des islamistes sur fond de révolution iranienne et de guerre en Afghanistan, il dote le pays d'une Constitution interdisant la création de partis sur une base confessionnelle.
Au mépris de la loi fondamentale, il reconnaît quand même le Front Islamique du Salut (FIS) qui se donne pour objectif de mettre en place un État islamique et de balayer la démocratie une fois arrivé au pouvoir. Le « parti de Dieu » frôle la majorité absolue dès le premier tour des législatives en décembre 1991 et se retrouve aux portes du pouvoir. L'armée, soutenue par une partie du courant progressiste et laïc, refuse l'avènement d'un « régime théocratique totalitaire » qui a déjà affiché son caractère violent. Elle demande au chef de l'État de stopper le processus électoral. Face à un dilemme insoluble, Chadli Bendjedid choisit de quitter le pouvoir. A-t-il été renversé par ses compagnons qui l'ont porté à la plus haute fonction en 1979 ou leur a-t-il spontanément remis le pouvoir. Son départ en janvier 1992 fut en tout un cas un immense coup d'éclat qui a entraîné le pays dans une décennies de violences généralisées.
Paru le : 23/03/2023
Thématique : Histoire du Maghreb
Auteur(s) : Auteur : Amer Ouali
Éditeur(s) :
Editions Erick Bonnier
Collection(s) : Encre d'Orient
Contributeur(s) : Préfacier : Mustapha Hammouche
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-36760-274-5
EAN13 : 9782367602745
Reliure : Broché
Pages : 356
Hauteur: 19.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 2.7 cm
Poids: 413 g