À l’ère des fake news , la science peine à nous faire réaliser que l’humanité est entrée dans un corps-à-corps insensé avec la planète qui l’a engendrée. Obéissant à l’idéologie des puissants, nous nous comportons collectivement comme un parasite privé de l’instinct de survie. L’auteur propose une lecture agnostique des vertus théologales: la foi (critique), l’espérance (prudentielle) et l’amour (bienveillant). C'est selon lui en renouant avec l'inspiration critique de ses origines que le christianisme peut contribuer à l'évolution salutaire de l'humanité. ©Electre 2024

À l’ère des «fake news», la science peine à nous faire réaliser que l’humanité est entrée dans un corps-à-corps insensé avec la planète qui l’a engendrée. Obéissant à l’idéologie des puissants, nous nous comportons collectivement comme un parasite privé de l’instinct de survie. Pour la suite de l'humanité promeut la vision du monde scientifique et propose une lecture agnostique des vertus théologales : la foi (critique), l’espérance (prudentielle) et l’amour (bienveillant). Interpellant la conception chrétienne traditionnelle, l’auteur décrit ces vertus comme des dynamismes hérités du processus évolutif qui a donné naissance à Homo sapiens (homme sage) et par lesquels nous pouvons poursuivre ce processus pour, ainsi, rendre justice à l’appellation attribuée à notre espèce par Carl von Linné en 1758. Le christianisme contribuera à cette évolution salutaire en renouant avec l’inspiration critique de ses origines. «Il est génial de proposer pour l’avenir le modèle des vertus théologales. Y parvenir avec autant de justesse et de pénétration donne lieu à un véritable chef-d’oeuvre que j’invite lectrices et lecteurs à lire avec toute la joie qu’il inspire et mérite.» – Extrait de la préface de Thomas De Koninck, chaire «La philosophie dans le monde actuel», Université Laval