Pendant l'Occupation, Monique Bourgeois, élève infirmière à Nice, s'occupe d'Henri Matisse. Une forte relation naît entre eux, si bien que le peintre parle de fleurt, disant que c'est comme s'ils se jetaient des fleurs à la figure. A la Libération, la jeune femme devient religieuse sous le nom de soeur Jacques-Marie. Entre 1947 et 1951, l'artiste conçoit pour elle une chapelle à Vence. ©Electre 2025
Le dernier fleuri d'Henri Matisse
Sœur Jacques-Marie fut cette religieuse pétulante qui redonna le goût de vivre à Matisse et lui inspira son « chef-d'œuvre », la chapelle de Vence.
De 1948 à 1951, le peintre, au sommet de sa gloire, décide de se consacrer à la réalisation des vitraux, fresques, chasubles, clocher et bénitier. Son entourage, Aragon, Picasso s'inquiètent : comment cette jeune dominicaine a-t-elle pu ensorceler le vieux maître ?
La guerre, la maladie, la vocation... Une incroyable série d'événements dramatiques ou providentiels a rendu possible la complicité profonde entre le peintre et cette jeune religieuse pleine d'entrain et de joie : « C'est une sorte de flirt, j'aimerais écrire fleurt, car c'est comme si nous nous jetions des fleurs à la figure, des roses effeuillées », disait-il.
Voici l'histoire magnifique, jamais encore racontée, d'une amitié improbable et merveilleuse, la rencontre qu'attendait Matisse pour récapituler en un lieu plein de lumière et de paix tout le génie de sa création.
Paru le : 28/09/2023
Thématique : Questions de société / témoignages Saints et mystiques
Auteur(s) : Auteur : Philippe Verdin
Éditeur(s) :
Cerf
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-204-14149-9
EAN13 : 9782204141499
Reliure : Broché
Pages : 216
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.7 cm
Poids: 264 g
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