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Découvrez le résumé de notre rencontre avec David Lapoujade à propos du livre de Glles Deleuze "Sur Spinoza : cours novembre 1980-mars 1981".
Dans cette rencontre animée par Kim Sang Ong Van Cung, David Lapoujade présente l'ouvrage de Gilles Deleuze Sur Spinoza : cours novembre 1980-mars 1981. Durant cette conférence, il explore les thèmes de la philosophie deleuzienne et de ses influences. David Lapoujade, un philosophe spécialiste de Gilles Deleuze, évoque la notion de "mouvement aberrant", un concept apparu tardivement dans l'œuvre de Deleuze, notamment dans ses écrits sur le cinéma. Ce concept renvoie à des logiques échappant à la rationalité classique, présentes chez des auteurs comme Spinoza et Leibniz, malgré leur réputation de rationalistes. Le spécialiste discute également de la logique irrationnelle et paradoxale que Deleuze identifie dans les œuvres littéraires et philosophiques, soulignant comment ces logiques peuvent être à l'œuvre dans des événements, des pensées ou des créations artistiques.
La discussion aborde ensuite la dimension politique de l'œuvre de Deleuze, en particulier sa réflexion sur le fascisme. David Lapoujade explique comment Deleuze et Guattari voient le fascisme non seulement comme un phénomène politique, mais aussi comme une tendance insidieuse présente dans les comportements quotidiens. Ils mettent en avant le concept de "machine de guerre", qui peut être à la fois libératrice et destructrice. Enfin, le dialogue s'oriente vers le rôle de l'art et de la géophilosophie dans la pensée deleuzienne, en soulignant comment l'art, par sa capacité à créer des "percepts" et des "affects", participe à une logique de résistance contre des formes de domination. David Lapoujade insiste sur l'importance de la pédagogie dans l'enseignement de Deleuze et la manière dont ses cours rendent accessibles les concepts les plus complexes de sa philosophie.
La discussion aborde ensuite la dimension politique de l'œuvre de Deleuze, en particulier sa réflexion sur le fascisme. David Lapoujade explique comment Deleuze et Guattari voient le fascisme non seulement comme un phénomène politique, mais aussi comme une tendance insidieuse présente dans les comportements quotidiens. Ils mettent en avant le concept de "machine de guerre", qui peut être à la fois libératrice et destructrice. Enfin, le dialogue s'oriente vers le rôle de l'art et de la géophilosophie dans la pensée deleuzienne, en soulignant comment l'art, par sa capacité à créer des "percepts" et des "affects", participe à une logique de résistance contre des formes de domination. David Lapoujade insiste sur l'importance de la pédagogie dans l'enseignement de Deleuze et la manière dont ses cours rendent accessibles les concepts les plus complexes de sa philosophie.
