Carte fidélité
Mollat Radio
Suggestions de mots clés
Suggestions de contenus éditoriaux
Chargement...
Suggestions littéraires
Chargement...
Un coup de coeur de David Raiffé
Les aquarelles météorologiques d'André des Gachons (1871-1951)
Ce premier ouvrage des éditions Phénomène, La veille du ciel, présente les aquarelles météorologiques du peintre André des Gachons (1951-1971).
Comme le rappellent les auteurs, les géographes Martine Tabeaud et Xavier Browaeys, André des Gachons n’est pas le premier à s’être intéressé à la représentation du ciel et des nuages — on pense notamment aux peintres John Constable et Eugène Boudin, ou encore aux photographes Charles Marville et Gustave Le Gray. Ce qui distingue André des Gachons, c’est son extraordinaire assiduité dans la description du quotidien.
Pendant près de quarante ans, il s’est consacré à une activité météorologique bénévole pour le Bureau central météorologique, en installant une petite station d’observation chez lui, à La Chaussée-sur-Marne, en Champagne. Quasiment chaque jour, il réalisait une aquarelle du ciel sur des fiches imprimées conçues pour intégrer des données scientifiques mesurées par ses instruments (thermomètre, baromètre, psychromètre…). Un espace de ces fiches était réservé pour y peindre une ou deux aquarelles.
Ce sont ces nombreuses fiches qui sont présentées ici, où données quantitatives et représentations artistiques du ciel créent un contraste saisissant. Même s’il ne suivait pas une rigueur scientifique absolue, et bien que le Bureau central météorologique ne lui ait jamais officiellement demandé ce travail, des Gachons a constitué une documentation picturale précieuse pour la compréhension des phénomènes météorologiques. Ses observations se sont révélées utiles, non seulement pour l’agriculture, mais aussi pendant les périodes de guerre — notamment pour les besoins de l’aviation ou l’étude de la dispersion des gaz. (Martine Tabeaud a d’ailleurs publié un ouvrage présentant 65 aquarelles du peintre, représentant les ciels de Champagne sous lesquels les Poilus ont combattu : 65 aquarelles pour 32 journées de combats).
Au-delà de son caractère scientifique, c’est la beauté de la banalité du quotidien que célèbre André des Gachons à travers ses fiches. Ce singulier ouvrage, magistralement édité et mis en page, intéressera autant les amateurs de météorologie que les contemplatifs, captivés par la fascinante beauté des multiples variations du ciel.
Comme le rappellent les auteurs, les géographes Martine Tabeaud et Xavier Browaeys, André des Gachons n’est pas le premier à s’être intéressé à la représentation du ciel et des nuages — on pense notamment aux peintres John Constable et Eugène Boudin, ou encore aux photographes Charles Marville et Gustave Le Gray. Ce qui distingue André des Gachons, c’est son extraordinaire assiduité dans la description du quotidien.
Pendant près de quarante ans, il s’est consacré à une activité météorologique bénévole pour le Bureau central météorologique, en installant une petite station d’observation chez lui, à La Chaussée-sur-Marne, en Champagne. Quasiment chaque jour, il réalisait une aquarelle du ciel sur des fiches imprimées conçues pour intégrer des données scientifiques mesurées par ses instruments (thermomètre, baromètre, psychromètre…). Un espace de ces fiches était réservé pour y peindre une ou deux aquarelles.
Ce sont ces nombreuses fiches qui sont présentées ici, où données quantitatives et représentations artistiques du ciel créent un contraste saisissant. Même s’il ne suivait pas une rigueur scientifique absolue, et bien que le Bureau central météorologique ne lui ait jamais officiellement demandé ce travail, des Gachons a constitué une documentation picturale précieuse pour la compréhension des phénomènes météorologiques. Ses observations se sont révélées utiles, non seulement pour l’agriculture, mais aussi pendant les périodes de guerre — notamment pour les besoins de l’aviation ou l’étude de la dispersion des gaz. (Martine Tabeaud a d’ailleurs publié un ouvrage présentant 65 aquarelles du peintre, représentant les ciels de Champagne sous lesquels les Poilus ont combattu : 65 aquarelles pour 32 journées de combats).
Au-delà de son caractère scientifique, c’est la beauté de la banalité du quotidien que célèbre André des Gachons à travers ses fiches. Ce singulier ouvrage, magistralement édité et mis en page, intéressera autant les amateurs de météorologie que les contemplatifs, captivés par la fascinante beauté des multiples variations du ciel.