Quatrième de couverture
L'eau, nouvel « or bleu » du bâtiment et de l'immobilier
Longtemps perçue comme inépuisable, l'eau courante est aujourd'hui fragilisée par le dérèglement climatique, le stress hydrique croissant et la pollution. Sa préservation implique des compétences techniques, juridiques et financières dispersées, entraînant des problèmes de transversalité et de coordination. Le secteur du bâtiment, gros consommateur d'eau, souffre de l'absence d'un cadre unifié, rendant difficile la mise en oeuvre de projets véritablement sobres en eau.
En ce sens il faut pouvoir définir l'efficience hydrique des bâtiments dès leur conception et sur l'ensemble de leur cycle de vie.
Dans l'immobilier, il faut offrir un cadre clair et robuste pour certifier les « use of proceeds » liés à la gestion de l'eau.
Cela permettra d'inscrire les projets dans une logique d'alignement avec la taxonomie européenne, tout en facilitant le reporting extra-financier, la traçabilité des fonds et la mesure d'impact.
Je suis donc intimement convaincu que demain, un bâtiment ne pourra pas être durable s'il n'intègre pas l'efficience en eau dans tout son process.
C'est à cette condition qu'il pourra répondre aux enjeux environnementaux, économiques et financiers de XXIe siècle.
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