Quatrième de couverture
« La lavande est l'âme de la Provence », a écrit Jean Giono. Est-ce par son parfum subtil et par l'usage traditionnel qu'on en fait - elle recouvre de sa senteur le propre des draps et oreillers de grand-mère - que cette herbe des garrigues occupe une place à part dans notre mémoire d'enfance, du moins pour celles et ceux qui ont passé leurs tendres années dans le sud de la France ? Je ne sais. Mais une chose est certaine, la lavande a de tout temps été pourvue de pouvoirs thérapeutiques nombreux : on la dit insecticide (elle éloigne les moustiques et insectes volants), carminative quand elle est prise en infusion (elle aide à expulser les gaz intestinaux) diurétique, stomachique (elle aide à digérer) et cicatrisante quand elle est posée en lotion sur une plaie.
Outre ces vertus, cette plante est un aromate intéressant en cuisine comme en pâtisserie où elle fait une belle alliance avec le chocolat, le cacao amer, les fruits secs ou exotiques (certains d'entre eux), les fruits rouges ou à noyau.
La lavande compose les plus anciens traités de médecine, car les Grecs comme les Romains lui ont reconnu beaucoup de vertus. Elle est également intéressante en pâtisserie, car elle sublime les saveurs des ingrédients auprès desquels elle figure, que ce soit dans une tarte, un moelleux, un cake, etc.
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