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Femmes éducatrices au siècle des lumières


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Résumé

De madame de Genlis à Marie Wollstonecraft, les femmes de lettres s'intéressent à l'éducation au long du XVIIIe siècle. Leurs textes invitent à travailler la question des contenus, des matières, des disciplines, à confronter l'enseignement dispensé aux filles et aux garçons, à réfléchir aux méthodes employées ou préconisées, en comparant projets et constats, les idées et leurs applications. ©Electre 2024

Femmes éducatrices au Siècle des Lumières

Les femmes éducatrices qu'évoque ce livre ont compris les enjeux qui dépassent largement l'individu singulier, garçon et/ou fille. Elles agissent dans l'enceinte familiale en interpellant mère et père (la mère dont ces actes révèlent l'importance réelle ou fictive tant elle apparaît de plus en plus comme un interlocuteur privilégié), enceinte familiale considérée comme un lieu expérimental pour préparer un projet de société.

Les partenaires de l'éducation, femmes, hommes, auteurs ou non, entrent dans des géométries variables, mais qui, toutes, soulignent la présence grandissante de la femme dans le domaine éducatif, quelle que soit sa place dans la société, femmes de pouvoir ou au pouvoir, femmes exceptionnelles ou non, personnel mercenaire d'une éducation domestique, conventuelle, institutionnelle, privée ou non, célibataires, épouses, mères ou grand-mères, mais toutes conscientes de leur rôle. Cette préoccupation est l'occasion de se forger un destin, d'abord par la réflexion sur le statut lié à leur éducation, mais aussi et surtout parce que leur prise de position s'accompagne d'une entrée en écriture, en littérature, parfois en politique, tolérée dans un premier temps tant le terrain éducatif paraît le prolongement naturel de la vocation maternelle, mais aussi discutée, contestée, ridiculisée, interdite quand les revendications inquiètent trop le pouvoir en place.

La question des savoirs, leur nature, leur mode d'apprentissage qui peut aller de l'autodidaxie à une éducation spécifique conçue pour elle par un mentor (père ou mère) en passant par un enseignement reçu par contrebande (quand elles profitent de l'éducation de leurs frères) posent le problème d'un enseignement féminin lui-même, enté sur une conception de la femme « naturellement » portée vers les arts d'agrément, la civilité, l'épistolaire, à qui les sciences, mais aussi tout simplement la lecture doivent être autorisées avec parcimonie et surveillance. Explicitée ou non par les textes, la question d'une éventuelle spécificité féminine est au coeur des débats, elle en constitue le point d'ancrage, qu'il s'agisse des programmes, des méthodes ou des expérimentations proposées.

Ces actes sont les résultats du colloque international qui s'est tenu à l'université Rennes 2, les 22-23-24 juin 2006, organisé par Isabelle Brouard-Arends, professeure à l'université de Rennes 2 et Marie-Emmanuelle Plagnol-Diéval, professeure à l'université de Paris 12.

Fiche Technique

Paru le : 06/09/2007

Thématique : Essais et théories - Dictionnaire

Auteur(s) : Non précisé.

Éditeur(s) : Presses universitaires de Rennes

Collection(s) : Interférences

Contributeur(s) : Directeur de publication : Isabelle Brouard-Arends - Directeur de publication : Marie-Emmanuelle Plagnol-Diéval

Série(s) : Non précisé.

ISBN : 978-2-7535-0468-4

EAN13 : 9782753504684

Reliure : Broché

Pages : 377

Hauteur: 21.0 cm / Largeur 16.0 cm


Épaisseur: 2.8 cm

Poids: 501 g