en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Les auteurs étudient la place de la parole (parole du narrateur, parole royale, parole familière ou solennelle, etc.) dans les mémoires depuis la fin du Moyen Age jusqu'à Chateaubriand. Cette analyse est menée à partir de textes célèbres ou moins connus. Rassemble les actes du colloque nantais de 2009, La parole dans les mémoires de l'Ancien Régime. ©Electre 2024
Les mémoires d'Ancien Régime en France, véritable phénomène de société, fixent par écrit pour la postérité une vérité personnelle, mais en accordant à la parole, de multiples façons, une importance décisive. Ils renvoient d'abord à la parole première du narrateur, parole donnée, dans une mentalité aristocratique encore baignée de ses origines féodales, parole qui est le tissu conjonctif du récit. Cette parole initiale met en scène la parole multiple des autres, au sein de la société de conversation qu'elle fait revivre, où la mémoire orale de chacun joue un rôle majeur. Au centre de cette polyphonie, la parole royale, parole qui fait événement, entourée d'un prestige sacro-saint, parole pieusement transmise, interrogée, à l'occasion sujet de perplexité. Au-delà, les mémoires se lisent comme des palais de paroles, des textes saturés de paroles présentées de mille façons, parole familière ou parole solennelle, parole de conversation, parole de discours ou de lettres insérés, parole de « mots » dans les anecdotes, parole aussi qui touche à la voix de personnes disparues et dont elle permet avec émotion de restituer la présence, hantise universelle des écrits de mémoires. La parole mémorisée, celle qui fait revivre, peut à l'évidence être reconstituée par le narrateur, être l'objet par lui d'une recréation riche de virtualités littéraires.
C'est cette présence constitutive de la parole dans les mémoires qu'une quinzaine de spécialistes se proposent ici d'étudier, depuis la fin du Moyen Âge, jusqu'à Chateaubriand, en passant par les mémoires protestants du XVIe au XVIIIe siècle, les Mémoires bien connus de Retz, Saint-Simon ou Chateaubriand, les mémoires d'étrangers écrits en français (Casanova, le baron de Tott), les mémoires de la Révolution, l'autobiographie de Stendhal. Sur ce sujet central, les mémoires offrent matière à analyse véritablement inépuisable, menée ici sur des textes précis, souvent méconnus.
Paru le : 16/01/2013
Thématique : Essais et théories - Dictionnaire
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Ed. nouvelles Cécile Defaut
Collection(s) : Connaître les mémoires d'Ancien Régime
Contributeur(s) : Directeur de publication : Jean Garapon
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-35018-329-9
EAN13 : 9782350183299
Reliure : Broché
Pages : 293
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 17.0 cm
Épaisseur: 1.6 cm
Poids: 470 g